Politique
Entre 600 000 et 900 000 manifestants sont attendus en France ce 18 septembre. Une affluence proche du même ordre que celles contre la dernière réforme des retraites. Suivez le déroulé de cette journée sur notre live.
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Par Public Sénat
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Le porte-parole d'EELV, Julien Bayou, qui n'exclut pas d'être candidat aux européennes de 2019, prône vendredi dans L'Opinion de "désobéir" aux injonctions de l'Union européenne plutôt que de "menacer de (la) quitter".
"Plutôt que de menacer de quitter l'UE, il faut lui désobéir", affirme le conseiller régional écologiste d'Ile-de-France, qui a publié fin mai un ouvrage intitulé "Désobéissons pour sauver l'Europe".
Pour M. Bayou, l'enjeu est de "crédibiliser une offre politique entre le statu quo d'Emmanuel Macron et les faiblesses stratégiques du plan B" proposé par Jean-Luc Mélenchon.
"Il n'y aura pas de changement sans confrontation. La stratégie du bon élève ne marche pas: regardez Emmanuel Macron ! En moins d'une année, celui à qui personne ne devait résister est en voie de hollandisation sur la scène européenne", argumente-t-il.
M. Bayou propose d'organiser cette confrontation autour de deux demandes "qui peuvent (...) rassembler au-delà des frontières: la lutte contre l'évasion fiscale et la transition énergétique".
"A la menace du Frexit, je préfère la désobéissance. Comment cela marche ? En disant simplement: voici deux demandes, si rien ne bouge d'ici un an, nous prenons les devants. Vous refusez un grand plan d'investissement dans la transition écologique ? Nous le ferons, quitte à ne pas respecter la règle des 3%", illustre-t-il.
"Cela obligera la Commission européenne à enclencher le processus de sanction et toute l'Europe devra s'exprimer sur la légitimité de sanctionner un pays qui veut sauver le climat et accélérer la fermeture de centrales nucléaires qui menacent aussi nos voisins", explique le porte-parole.
Au commencement était le mensonge, avec Matthieu Niango et Lionel Duroy