Politique
Issu des travaux d’une commission d’enquête, le Sénat examine, mercredi, une proposition de loi de lutte contre le blanchiment portée par la sénatrice, Nathalie Goulet (centriste) et le sénateur RDSE, Raphaël Daubet.
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Par Public Sénat
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« Le patriotisme c'est l'amour des siens. Le nationalisme c'est la haine des autres », disait Romain Gary. Invité de l’émission « Audition publique » sur Public Sénat et LCP, François-Xavier Bellamy regrette quant à lui le fait que « dans le mot nationaliste, il soit impliqué une idée de culpabilité et une idée de faute ». « Au fond, la nation c’est le cadre dans lequel s’effectue la vie démocratique de notre pays », se désole-t-il. S’il rechigne à se dire clairement nationaliste, le candidat LR aux Européennes revendique être « profondément attaché à la nation et profondément attaché à la France ».
François-Xavier Bellamy s’accorde à dire « que les nationalismes ont fait beaucoup de mal à l’histoire de l’Europe » mais rejette la déclaration célèbre de François Mitterrand : « Le nationalisme, c'est la guerre ». La citation de Romain Gary, citée plus haut, trouve davantage grâce à ses yeux bien que, selon lui, ce soit là « une manière pour Romain Gary de dénoncer de façon spécifique une certaine définition de la nation ». Et d’ajouter que de nos jours cette définition « n’a plus vraiment de signification ».
Investi tête de liste Les Républicains pour les Européennes, François-Xavier Bellamy préfère donc pointer « le grand danger qui c’est celui d’un repli nationaliste, celui qui viendrait faire s’effondrer le projet européen ».
Dans les Pyrénées-Orientales avec Jean Sol