Benalla: querelle des deux co-rapporteurs à l’Assemblée sur la suite des auditions

Benalla: querelle des deux co-rapporteurs à l’Assemblée sur la suite des auditions

Les deux co-rapporteurs de la commission d'enquête à l'Assemblée sur l'affaire Benalla, Yaël Braun-Pivet (LREM) et Guillaume...
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Les deux co-rapporteurs de la commission d'enquête à l'Assemblée sur l'affaire Benalla, Yaël Braun-Pivet (LREM) et Guillaume Larrivé (LR) se sont à nouveau querellés mercredi matin sur la suite de la liste des auditions à mener par la commission.

Avant d'entamer les auditions de la matinée, celle du général Éric Bio-Farina, commandant militaire de l'Élysée, ainsi que le colonel Lionel Lavergne, chef du Groupe de Sécurité de la Présidence de la République (GSPR), la présidente de la commission des Lois a indiqué qu'on arrivait "au terme des auditions qui faisaient consensus entre les groupes politiques" et a annoncé une réunion de la commission des Lois à 16H30 pour décider de la suite des personnes à convoquer.

Avant le début de la commission, son bureau se réunira. En cas de désaccord sur la liste des auditions, la commission, où LREM est majoritaire, tranchera par un vote en plénière.

Son co-rapporteur Guillaume Larrivé (LR) a rappelé avoir transmis une longue liste "extrêmement précise" d'auditions qu'il souhaitait, parmi lesquelles le secrétaire général de l’Élysée Alexis Kohler, le porte-parole de l’Élysée Bruno Roger-Petit ou le chef de La République en marche Christophe Castaner.

Celle liste fait l'objet d'une "obstruction de la part d'une majorité aux ordres de l'Elysée", a-t-il affirmé. Le LR Eric Ciotti a renchéri en disant "que les députés LR ne se satisferont pas d'un enterrement de première classe".

Des propos "ahurissants" pour Mme Braun-Pivet qui a rappelé que la commission avait été mise en place "très rapidement" jeudi dernier et avait siégé jusqu'à 23H00 mardi soir.

Derrière ce bras de fer se cache aussi un enjeu de calendrier. La majorité voudrait que les auditions soient terminées avant la fin de la session extraordinaire le 1er août, avec le rapport adopté dans la foulée. Les Républicains veulent eux que le rapport ne soit adopté que début septembre pour, selon la majorité, "pouvoir remettre une pièce dans la machine à la rentrée".

Mardi, l'opposition de droite avait déjà regretté que la liste des auditions ne soit pas connue davantage à l'avance. "Les auditions seront fixées au fur et à mesure de nos travaux", avait répondu Mme Braun-Pivet.

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