Benoît Hamon : « Je mesure la sanction historique »
Le candidat socialiste, qui a recueilli 6,2% des suffrages, est le premier à avoir pris la parole. Il a déclaré avoir « échoué à déjouer le désastre qui s’annonçait depuis plusieurs mois et peut-être depuis plusieurs années ». Il appelle à « battre l’extrême-droite en votant pour Emmanuel Macron ».

Benoît Hamon : « Je mesure la sanction historique »

Le candidat socialiste, qui a recueilli 6,2% des suffrages, est le premier à avoir pris la parole. Il a déclaré avoir « échoué à déjouer le désastre qui s’annonçait depuis plusieurs mois et peut-être depuis plusieurs années ». Il appelle à « battre l’extrême-droite en votant pour Emmanuel Macron ».
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

1 min

Publié le

Mis à jour le

Arrivé cinquième du premier tour de l’élection présidentielle, avec 6,2% des voix selon une première estimation, Benoît Hamon a appelé à voter Emmanuel Macron au second tour. « J’appelle à battre le plus fortement et le plus puissamment possible le Front national, à battre l’extrême-droite en votant pour Emmanuel Macron, même si celui-ci n’appartient pas à la gauche et n’a pas vocation à la représenter », a déclaré le candidat socialiste.

« Sanction historique envers le Parti socialiste »

« J’ai échoué à déjouer le désastre qui s’annonçait depuis plusieurs mois et peut-être depuis plusieurs années. J’en assume pleinement la responsabilité sans me défausser sur les circonstances du quinquennat ni les trahisons », a commencé Benoît Hamon, sous les cris du public.

Qualifiant cet « échec » de « profonde meurtrissure », Benoît Hamon a dit « mesurer la sanction historique, légitime, que vous avez exprimée envers le Parti socialiste ».

Le vainqueur de la primaire de la Belle alliance populaire s’est dit « fier d’avoir mené une campagne fondatrice » et affirme que la « gauche n’est pas morte ».

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture 2
3min

Politique

Cancers : l’Union européenne n’a pas « d’excuse pour ne rien faire »

Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le