Benoît Hamon : « Je mesure la sanction historique »
Le candidat socialiste, qui a recueilli 6,2% des suffrages, est le premier à avoir pris la parole. Il a déclaré avoir « échoué à déjouer le désastre qui s’annonçait depuis plusieurs mois et peut-être depuis plusieurs années ». Il appelle à « battre l’extrême-droite en votant pour Emmanuel Macron ».

Benoît Hamon : « Je mesure la sanction historique »

Le candidat socialiste, qui a recueilli 6,2% des suffrages, est le premier à avoir pris la parole. Il a déclaré avoir « échoué à déjouer le désastre qui s’annonçait depuis plusieurs mois et peut-être depuis plusieurs années ». Il appelle à « battre l’extrême-droite en votant pour Emmanuel Macron ».
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

1 min

Publié le

Mis à jour le

Arrivé cinquième du premier tour de l’élection présidentielle, avec 6,2% des voix selon une première estimation, Benoît Hamon a appelé à voter Emmanuel Macron au second tour. « J’appelle à battre le plus fortement et le plus puissamment possible le Front national, à battre l’extrême-droite en votant pour Emmanuel Macron, même si celui-ci n’appartient pas à la gauche et n’a pas vocation à la représenter », a déclaré le candidat socialiste.

« Sanction historique envers le Parti socialiste »

« J’ai échoué à déjouer le désastre qui s’annonçait depuis plusieurs mois et peut-être depuis plusieurs années. J’en assume pleinement la responsabilité sans me défausser sur les circonstances du quinquennat ni les trahisons », a commencé Benoît Hamon, sous les cris du public.

Qualifiant cet « échec » de « profonde meurtrissure », Benoît Hamon a dit « mesurer la sanction historique, légitime, que vous avez exprimée envers le Parti socialiste ».

Le vainqueur de la primaire de la Belle alliance populaire s’est dit « fier d’avoir mené une campagne fondatrice » et affirme que la « gauche n’est pas morte ».

Partager cet article

Dans la même thématique

Benoît Hamon : « Je mesure la sanction historique »
3min

Politique

Budget : Amélie de Montchalin assume le dialogue avec le PS plutôt qu’avec le RN au nom des « valeurs gaullistes »

A 48 heures de la réunion de la commission mixte paritaire sur le projet de loi de finances, le ton est monté d’un cran entre le gouvernement et la droite sénatoriale qui refuse d’endosser la responsabilité d’un niveau de déficit, porté à 5,3 %. Aux questions d’actualité au gouvernement du Sénat, Amélie de Montchalin indique que le gouvernement a choisi « en conscience de travailler avec le Parti socialiste ».

Le

Benoît Hamon : « Je mesure la sanction historique »
3min

Politique

Dermatose des bovins : Sébastien Lecornu appelle au soutien des vétérinaires menacés

Lors des questions d’actualité au gouvernement du Sénat, le Premier ministre Sébastien Lecornu a longuement détaillé la stratégie de l’exécutif pour lutter contre la crise de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) et a appelé au soutien des vétérinaires menacés, car en charge des « dépeuplements » des bovins affectés.

Le

Benoît Hamon : « Je mesure la sanction historique »
4min

Politique

Budget 2026 : « Les choses vont être difficiles », reconnaît Sébastien Lecornu, face à des sénateurs LR en colère

Le président du groupe LR au Sénat a fait part de la colère de ses troupes lors des questions au gouvernement, après que le ministre de l’Économie a pointé du doigt la responsabilité du Sénat dans la dégradation du projet de loi de finances. Le Premier ministre a indiqué que ses ministres faciliteraient les compromis, à deux jours de la commission mixte paritaire.

Le