Benoît Hamon : « Le revenu universel ne coûtera pas 300 milliards d’euros mais dix fois moins »
Benoît Hamon a précisé quelles catégories de populations seraient concernées par son revenu universel d’existence qu’il souhaite voir mis en place au 1er janvier 2018.

Benoît Hamon : « Le revenu universel ne coûtera pas 300 milliards d’euros mais dix fois moins »

Benoît Hamon a précisé quelles catégories de populations seraient concernées par son revenu universel d’existence qu’il souhaite voir mis en place au 1er janvier 2018.
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Ce sera donc quelque chose comme plus ou moins 30 milliards d’euros. « Le revenu universel d’existence, tel que je le propose, ne coûtera pas 300 milliards d’euros, il coûtera dix fois moins », a déclaré Benoît Hamon à la mi-journée devant l’Assemblée des départements de France (ADF).

Le candidat socialiste revient donc sur les estimations qu’il avait lui-même formulées en janvier, durant la campagne des primaires, à savoir « près de 300 milliards d’euros » dans le cadre d’un revenu universel étendu à tous les Français. C’est également inférieur à sa prévision de « 45 milliards d’euros », qui correspondait seulement à l’hypothèse RSA porté à 600 euros et versé de façon automatique à tous les personnes éligibles ainsi qu’aux 18-25 ans.

Sauf que Benoît Hamon inclut désormais depuis la semaine dernière (lire notre article) les travailleurs « payés un peu au-delà du Smic ». Ces derniers toucheraient le revenu universel sous forme d’un « gain net sur la feuille de salaire ».

Un gain net pour les salariés touchant jusqu’à 1,9 Smic

Devant l’ADF ce mercredi, Benoît Hamon a annoncé que les travailleurs touchant « jusqu’à 1,9 Smic » (soit environ 2185 euros net) seraient concernés. Selon les données de l’Insee et les chiffres des déclarations annuelles de données sociales, 60 à 70% des salariés du public et du privé répondaient à ce critère en 2013.

Benoît Hamon a précisé qu’il dévoilerait ce jeudi les conditions du financement de sa mesure phare.

Partager cet article

Dans la même thématique

Benoît Hamon : « Le revenu universel ne coûtera pas 300 milliards d’euros mais dix fois moins »
6min

Politique

« Nous allons entrer en résistance » : PS, PCF et Ecologistes unis au Sénat « face à une droite réactionnaire » sur le budget de la Sécu

Alors que la majorité sénatoriale de droite entend revenir sur les gains obtenus par la gauche à l’Assemblée sur le budget de la Sécurité sociale, à commencer par la suspension de la réforme des retraites, les sénateurs de gauche combattront « pied à pied », en dépit de leurs divergences sur la suspension. Mais face aux amendements des sénateurs de droite, qualifiés de « musée des horreurs », ils jouent groupés.

Le

Benoît Hamon : « Le revenu universel ne coûtera pas 300 milliards d’euros mais dix fois moins »
6min

Politique

Budget 2026 : Wauquiez et Retailleau affichent leur « ligne commune » et appellent Lecornu à prendre ses responsabilités

Alors que le Sénat s’apprête à démarrer l’examen du projet de loi de financement de la Sécurité Sociale, le patron des députés de droite, Laurent Wauquiez était reçu à la réunion de groupe des sénateurs LR pour passer le relais. L’occasion de s’exprimer d’une seule voix sur la position que compte défendre la droite sur les deux lois de finances, quitte à rendre un accord en commission mixte paritaire quasi impossible et faire resurgir la piste d’un recours au 49.3.

Le

Lyon : Global Cannabis March
3min

Politique

Budget de la Sécu : les sénateurs écologistes veulent créer une taxe sur le cannabis

Dans le cadre de l’examen du budget de la Sécu, les sénateurs écologistes veulent créer un droit d’accise sur la vente du produit stupéfiant. « Ça légalise le cannabis en réalité », explique le sénateur Thomas Dossus. De quoi rapporter près de « 3 milliards d’euros à l’Etat » et « assécher les réseaux ».

Le

« La copie n’est pas acceptable aujourd’hui » : le Sénat s’apprête à modifier en profondeur le budget 2026 de la Sécurité sociale
7min

Politique

« La copie n’est pas acceptable aujourd’hui » : le Sénat s’apprête à modifier en profondeur le budget 2026 de la Sécurité sociale

À la veille du coup d’envoi des débats en séance publique sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, les rapporteurs de la majorité sénatoriale veulent se montrer intraitables sur le retour des principales mesures d’économies et la disparition des mesures les plus coûteuses, comme la suspension de la réforme des retraites.

Le