Politique
Issu des travaux d’une commission d’enquête, le Sénat examine, mercredi, une proposition de loi de lutte contre le blanchiment portée par la sénatrice, Nathalie Goulet (centriste) et le sénateur RDSE, Raphaël Daubet.
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Par Public Sénat
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Un discours de présentation avant de confier le dossier sensible de l’Islam de France à son successeur au ministère de l’Intérieur, Bruno Le Roux.
Lancée en 2015, elle a pour but d’élargir et de renforcer le dialogue avec la deuxième religion de France. Afin de lutter contre la radicalisation, l’Etat a souhaité dialoguer avec des voix autres que celles du Conseil français du culte musulman (CFCM).
Bernard Cazeneuve a tenu à parler « avec netteté » et « lucidité » aux 150 responsables des mondes religieux, culturel, philanthropique ou économique musulmans présents. « Il n'y a pas, il n'y a jamais de fondamentalisme pacifique, il n'y a pas de salafisme anodin, il n'y a pas d'intégrisme modéré », a-t-il déclaré.
« Il existe dans certaines mosquées et sites internets se revendiquant de l’islam un discours sectaire, d’enfermement communautariste qui peut inquiéter les Français musulmans ou non-musulmans » a-t-il ajouté.
Le Premier ministre a assuré que son équipe, installée la semaine dernière, serait « implacable, implacable comme l'ont été les gouvernements de (ses) prédécesseurs lorsque, confronté aux prédicateurs de haine et aux groupements intégristes, il faudra rappeler chacun aux valeurs de la République ».
« A chaque fois qu'il y aura une menace avérée contre l'ordre et la sécurité publics, les associations seront dissoutes et les lieux de culte, je le dis clairement, seront fermés », a-t-il poursuivi.
Au moins une vingtaine de mosquées et salles de prière ont été fermées depuis le déclenchement de l'état d'urgence au soir des attentats du 13 novembre 2015, a-t-il précisé.
L'intégrale du 3 novembre 2025