Borgel fustige ceux qui « cherchent à décrédibiliser » la primaire
Le président du comité d'organisation de la primaire élargie du PS, Christophe Borgel, a dénoncé ceux qui "cherchent à la...

Borgel fustige ceux qui « cherchent à décrédibiliser » la primaire

Le président du comité d'organisation de la primaire élargie du PS, Christophe Borgel, a dénoncé ceux qui "cherchent à la...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Le président du comité d'organisation de la primaire élargie du PS, Christophe Borgel, a dénoncé ceux qui "cherchent à la décrédibiliser", à droite comme à gauche, en évoquant des incohérences, voire des manipulations.

"Qu'est-ce que c'est que cette polémique? Il y a un candidat qui a contesté un bureau de vote? Vous avez vu un problème dans un bureau de vote?", a-t-il lancé à la presse avant la réunion du groupe socialiste élargi à l'Assemblée, répétant qu'"il n'y a strictement aucune manipulation".

M. Borgel a donné des explications sur la présentation des résultats de la primaire durant la réunion à huis clos, ont indiqué plusieurs participants à l'AFP. Face à ceux qui ont "râlé", ses réponses ont été jugées "crédibles" par certains, pas totalement convaincantes pour d'autres. Il y avait la volonté de "donner à tout le monde l'intégralité des informations et de passer à autre chose", selon un soutien de Manuel Valls.

"Est-ce que la participation a été gonflée? Quand à 70% des bureaux de vote remontés, on annonce 1,2 million, puis à 79% 1,4 (million), puis à 95% au-dessus d'1,6 million, est-ce qu'il y a une inflation? Non. Il n'y a pas d'incohérence", a insisté devant les caméras le député de Haute-Garonne, visiblement remonté.

"J'en veux à nous (sic) parce qu'il y avait une erreur qui méritait une interrogation. J'en veux aussi à ceux qui, en dehors de tout élément factuel, ont entretenu l'idée qu'il y avait une manipulation", a poursuivi M. Borgel.

Selon lui, "ce n'est pas parce que M. (Bernard) Accoyer (secrétaire général de LR) et M. (Jean-Luc) Mélenchon (leader de la France Insoumise) disent qu'il y a eu manipulation que leur parole vaut quelque chose. Ca montre que (...) cette primaire a amené plus de votants que ce qu'ils n'espéraient".

"Son résultat les embête plus qu'ils ne veulent le dire, c'est pourquoi ils cherchent à la décrédibiliser (...) Que les autres embrayent derrière, c'est un peu fort de café", a ajouté le secrétaire national aux élections du PS.

"J'espère que ce soir, on aura tout validé" les résultats, a-t-il conclu, relevant que la droite avait publié ses résultats définitifs de primaire dans la nuit du mercredi à jeudi suivant le premier tour.

"La seule chose qu'on demande c'est que le second tour soit mieux que le premier", où "la remontée des résultats a été un peu problématique", a déclaré Olivier Dussopt, un porte-parole de Manuel Valls. "On ne devrait pas faire la semaine sur les bugs (...) Ce qui m'importe, c'est le résultat de la primaire. Aujourd'hui, il n'est pas contesté", a plaidé Christian Paul, ex-soutien d'Arnaud Montebourg.

D'autres se sont montrés plus exigeants. "Les militants attendent de leur parti un mot d'encouragement (pour tenir les bureaux) et surtout des excuses sur la manière dont, depuis 48 heures, les résultats sont annoncés", d'après Annick Lepetit, une porte-parole des députés PS. "Il s'est passé quelque chose rue de Solférino, je veux savoir quoi", a insisté Marie-Arlette Carlotti, qui soutenait Vincent Peillon.

En privé, un parlementaire s'interrogeait sur une possible "participation gonflée", en "accord avec Valls et Hamon", pour "sauver l'image collective".

Partager cet article

Dans la même thématique

PARIS , LES CANDIDATS REMI FERAUD ET EMMANUEL GREGOIRE
8min

Politique

« Force du dégagisme », « fin de cycle » et « bataille de chiens » à venir : les socialistes font le bilan, après la victoire d’Emmanuel Grégoire face à Rémi Féraud

La victoire d’Emmanuel Grégoire, dès le premier tour, lors de la primaire PS qui l’opposait au sénateur Rémi Féraud s’explique notamment par « la volonté de tourner la page Hidalgo » chez les militants, mais aussi le poids des rapports de force issus du congrès PS ou la « dérive clanique » autour de la maire sortante.

Le

SIPA_01206229_000010
6min

Politique

Programmation de l’énergie : en commission, les sénateurs ne reprennent pas le moratoire sur l’éolien et le photovoltaïque

En commission des affaires économiques, les sénateurs ont adopté la proposition de loi sénatoriale, dite Gremillet, qui avait été passablement dénaturée par des amendements des députés LR et RN, puis finalement rejetée par l’Assemblée nationale. Le moratoire sur l’éolien et le photovoltaïque ou encore la réouverture de la centrale nucléaire de Fessenheim ne figurent plus dans le texte adopté en commission pour une deuxième lecture prévue la semaine prochaine.

Le

Borgel fustige ceux qui « cherchent à décrédibiliser » la primaire
3min

Politique

Loi Duplomb : un texte qui permet « de mettre les agriculteurs français au même niveau que les agriculteurs européens », assure son auteur

Ce mardi, Laurent Duplomb, sénateur LR de Haute-Loire, auteur du texte « visant à lever les contraintes sur le métier d’agriculteur », était invité sur la matinale de Public Sénat. Il a évoqué l’accord trouvé en commission mixte paritaire sur sa proposition de loi, ainsi que les critiques qu’elle suscite, notamment en ce qui concerne la réintroduction de l’acétamipride, un pesticide interdit en France depuis 2018.

Le

Borgel fustige ceux qui « cherchent à décrédibiliser » la primaire
2min

Politique

Canicule : « La vigilance rouge ne concerne pas que les publics les plus fragiles, elle concerne tout le monde », déclare François Bayrou

Alors que la France fait face à un épisode caniculaire, François Bayrou, accompagné de Catherine Vautrin, Agnès Pannier-Runacher et Bruno Retailleau s’est rendu ce mardi au centre opérationnel de gestion des crises du ministère de l’Intérieur. L’objectif était de faire état de l’ensemble des mesures prises pour faire face à cette vague de chaleur.

Le