Le ministre de l’Intérieur a fait part de son « émotion en tant que ministre de l’Intérieur » après le décès d’une quatrième personne dans les violences en Nouvelle-Calédonie, un gendarme de 24 ans.
Boris Johnson : trois années au pouvoir et puis s’en va
Par Public Sénat
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Quand on l’interrogeait enfant, sur ce qu’il voulait faire plus tard, Boris Johnson répondait « roi du monde ». Après une carrière haute en couleur dans la presse et en politique, il prend les rênes du Royaume-Uni à un moment crucial de son histoire. Le Brexit aura été son tremplin mais l’état de grâce ne durera pas longtemps. Un an seulement après son arrivée au pouvoir, la crise du Covid-19 frappe le Royaume-Uni de plein fouet. « En quelques semaines, la pandémie a plongé la Grande-Bretagne dans sa plus grande crise depuis la Seconde Guerre mondiale. Le covid-19 a tué plus de Britanniques que les bombardements allemands. La récession frappe le Royaume-Uni encore plus durement que les autres pays européens », commente Walid Berrissoul, le réalisateur du documentaire « Boris Johnson, l’illusionniste du Brexit ». Sa gestion de la crise sanitaire sera jugée chaotique.
« Libérer son pays de la technocratie bruxelloise »
Issu d’une famille cosmopolite de la haute société britannique, d’un père europhile, voilà ce tribun charmeur et farfelu confronté à la mise en pratique des idéaux des pro-Brexit. Réussir là où a échoué Theresa May, telle est la promesse de Boris Johnson lorsqu’il est nommé à la tête du parti conservateur le 23 juillet 2019. Il s’engage alors à offrir une vie meilleure à ses compatriotes en « libérant son pays de la technocratie bruxelloise ». Mais le Royaume-Uni que certains pensent pouvoir transformer en « Singapour sur Tamise » deviendra-t-il la plateforme offshore dont rêvent les défenseurs du Brexit ? Le départ de Boris Johnson rend ce scénario de plus en plus improbable.