Borloo « terrorisé » par les atermoiements de responsables politiques à voter Macron

Borloo « terrorisé » par les atermoiements de responsables politiques à voter Macron

L'ex-président de l'UDI Jean-Louis Borloo s'est déclaré dimanche soir "terrorisé" par les atermoiements de responsables...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

L'ex-président de l'UDI Jean-Louis Borloo s'est déclaré dimanche soir "terrorisé" par les atermoiements de responsables politiques de droite et de gauche à voter en faveur d'Emmanuel Macron contre Marine Le Pen au second tour de l'élection présidentielle.

"Oui, absolument, je pense que l'hypothèse d'une victoire du Front national, à la fois de Marine Le Pen et ensuite aux législatives, par l'effet mécanique de la Ve République, est parfaitement imaginable", a affirmé sur France 2 l'ancien ministre de Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy.

"Les Français sont complètement désemparés" et peuvent être tentés par "des solutions simples de type bouc émissaire +c'est la faute de l'autre, de l'Europe ou du monde+", a-t-il dit.

"Je suis terrorisé quand j'entends des amis de la droite et du centre qui n'ont pas compris que le Front national, depuis le début, était leur adversaire (...) L'objectif du Front, c'est de liquider la droite et le centre ! Quand un adversaire vous le déclare comme ça et que vous restez muets, c'est le syndrome de Stockholm...", a accusé M. Borloo, en visant certains responsables LR qui refusent d'appeler à voter pour le candidat d'En Marche!.

"Si la droite et le centre rêvent d'une cohabitation avec le futur président", a-t-il poursuivi, "il faut qu'il y ait des candidats aux élections législatives". "Imaginez Marine Le Pen gagnant (la présidentielle), leurs candidats seront balayés, donc c'est une faute absolument stratégique", à ses yeux.

"Et puis, pour mes amis de gauche, enfin ! La campagne de Mélenchon, la fraternité, la paix, la lutte contre les discriminations ! Au moment de la mère des batailles (...) au moment où le risque est réel, on irait à la pêche ?", s'est-il indigné.

Ce centriste a reconnu qu'il jugeait "pas possible", il y a quelques semaines encore, que M. Macron réussisse son pari. "Mais, en réalité, il y a un tel besoin de renouvellement, la situation est tellement difficile...", a-t-il ajouté.

"Emmanuel Macron, il est jeune -on ne va pas avoir peur de notre jeunesse quand même !- il est déterminé, il veut faire, il n'a pas de tabous", a lancé ce sexagénaire, enthousiaste, au sujet du candidat de 39 ans.

Dans la même thématique

Borloo « terrorisé » par les atermoiements de responsables politiques à voter Macron
6min

Politique

Agences de l’état : Laurent Marcangeli ne veut pas fixer d’objectif chiffré pour éviter la « formation d’anticorps »

Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences de l’Etat, Laurent Marcangeli est revenu sur la méthode du gouvernement pour « simplifier » l’écosystème des agences et opérateurs de l’Etat. Les plans ministériels devraient être finalisés à la mi-juin et ce travail pourrait donner lieu à un projet de loi, voire une proposition de loi, a annoncé le ministre de la Fonction publique.

Le

Borloo « terrorisé » par les atermoiements de responsables politiques à voter Macron
7min

Politique

Présidence des LR : Laurent Wauquiez cible le « en même temps » de Bruno Retailleau

A 10 jours de l’élection du président des Républicains, Laurent Wauquiez laboure les terres de la droite pour aller chercher une victoire face au favori, Bruno Retailleau. Ce mercredi, dans un restaurant du XVe arrondissement de Paris, le chef de file des députés de droite a présenté sa candidature « de rupture » avec le pouvoir en place. Membre du gouvernement, l’élection de Bruno Retailleau à la tête des LR ferait prendre le risque, selon lui, d’une dilution de la droite dans le macronisme.

Le