Boutih: L' »effondrement » de Hamon « signe la fin du PS »
Le député PS de l'Essonne Malek Boutih, soutien de Manuel Valls, qui comme lui votera pour Emmanuel Macron au premier tour de la...

Boutih: L' »effondrement » de Hamon « signe la fin du PS »

Le député PS de l'Essonne Malek Boutih, soutien de Manuel Valls, qui comme lui votera pour Emmanuel Macron au premier tour de la...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le député PS de l'Essonne Malek Boutih, soutien de Manuel Valls, qui comme lui votera pour Emmanuel Macron au premier tour de la présidentielle, estime que c'est l'effondrement" de Benoît Hamon dans les sondages "qui signe la fin du PS".

"C'est l'effondrement de Benoît Hamon dans les intentions de vote qui signe la fin du PS", affirme Malek Boutih dans un entretien jeudi au Parisien. "Un Parti socialiste en-dessous de 10% n'est plus un parti capable de gagner et donc de gérer le pays".

"Jean-Luc Mélenchon est en train d'absorber" l'électorat de Benoît Hamon, analyse le député de l'Essonne, "et donc de le marginaliser".

"La manière dont Benoît Hamon a conçu sa campagne, c'est-à-dire en allant sur le même terrain que Jean-Luc Mélenchon" est "une erreur", a également jugé M. Boutih sur Europe 1. "Pourquoi? Parce que Jean-Luc Mélenchon est plus cohérent, est plus talentueux", a-t-il ajouté, annonçant qu'il voterait pour Emmanuel Macron dès le premier tour de la présidentielle, pour faire barrage à Marine Le Pen.

"Benoît Hamon est en réalité minoritaire au Parti socialiste. Ce sont des électeurs hors PS qui ont voté Benoît Hamon à la primaire", affirme-t-il dans Le Parisien.

"Le PS est à la fin d'un cycle", poursuit M. Boutih. "Quand on change, il faut changer de nom, de pratiques, de modes d'adhésion. Le PS a moins d'adhérents qu'un club de supporteurs de foot".

Partager cet article

Dans la même thématique

ILLUSTRE PAPIER ICI l’EUROPE 28 JUIN (1)
4min

Politique

Immigration : « L'extrême droite européenne attaque l'État de droit », dénonce Emma Rafowicz

Dans une lettre ouverte dévoilée le 22 mai, 9 pays européens, dont l'Italie de Giorgia Meloni, ont remis en cause le rôle de la Cour européenne des Droits de l'Homme (CEDH) sur les dossiers migratoires. Parallèlement, la Commission a publié une liste des pays « sûrs », où expulser les déboutés de l'asile, et souhaite assouplir les règles de renvoi. L'Union européenne est-elle à l'aube d'un nouveau durcissement sur l'immigration, sous l'impulsion de la droite et de l'extrême droite ? Débat et analyse dans Ici l'Europe avec les eurodéputés Emma Rafowicz (S&D, France) et Paolo Borchia (Patriotes, Italie).

Le

SIPA_01212178_000001
5min

Politique

LR : Bruno Retailleau veut remettre les adhérents au cœur du projet

Un mois après l’élection triomphale de Bruno Retailleau à la tête des Républicains, le parti fait peau neuve samedi à la maison de la mutualité de Paris, avec un premier conseil national. Le ministre aura la charge de définir un début de projet pour 2027 et l’épineuse question de la désignation du candidat pour la présidentielle.

Le

SIPA_01212671_000021
2min

Politique

Municipales à Paris, Lyon et Marseille : vers une adoption du changement de mode de scrutin en juillet

Malgré le rejet des sénateurs, la navette parlementaire sur la réforme du mode de scrutin pour les municipales à Paris, Lyon et Marseille se poursuivra en juillet avec un possible dernier mot donné à l’Assemblée le 11. Ce qui ne va pas arranger les relations à l’intérieur du « socle commun » entre les centristes, Les Républicains et les macronistes.

Le