Brexit: Loiseau (LREM) doute qu’un nouveau référendum aurait un résultat différent
Nathalie Loiseau, tête de liste LREM pour les élections européennes, a douté mercredi qu'un nouveau référendum sur le Brexit,...

Brexit: Loiseau (LREM) doute qu’un nouveau référendum aurait un résultat différent

Nathalie Loiseau, tête de liste LREM pour les élections européennes, a douté mercredi qu'un nouveau référendum sur le Brexit,...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Nathalie Loiseau, tête de liste LREM pour les élections européennes, a douté mercredi qu'un nouveau référendum sur le Brexit, possibilité proposée par Theresa May la veille, aurait "un résultat forcément très différent" de celui de 2016.

Pour tenter de rallier à son plan de Brexit la majorité des députés britanniques, la Première ministre a annoncé mardi une série de compromis, dont la possibilité de voter sur un second référendum et le maintien dans une union douanière temporaire avec l'Union européenne.

"Je ne suis pas sûre qu'un nouveau référendum aurait un résultat forcément très différent (du premier, NDLR). Je crains que le résultat serait à nouveau une Angleterre très divisée", a réagi Mme Loiseau sur RTL.

Estimant que le Brexit et la situation de blocage actuelle, "c'est la faillite des populistes et des formules à l'emporte-pièce", elle a souhaité "qu'ils n'exportent pas leur crise dans l'Union européenne".

Désormais "il faut que l'Angleterre aille de l'avant, que le Brexit ait lieu, que le cas échéant dans l'avenir, plus tard, on en reparle, mais surtout qu'on ait une relation étroite avec le Royaume-Uni. Mais on ne peut pas être un pied dans la porte, dire je veux rester mais sortir, les deux en même temps, et surtout je bloque tout dans l'Union européenne".

Interrogée par ailleurs sur la position de sa liste sur un éventuel élargissement de l'UE à l'Albanie, alors que la tête de liste Les Républicains François-Xavier Bellamy l'accuse de soutenir un tel processus, elle a assuré que "l'élargissement, c'est non".

"Il n'y aura pas de négociation en juin" en ce sens, et "nous continuerons à être contre", a-t-elle promis, plaidant à la place pour "un partenariat étroit (avec l'Albanie) sinon les démons de la guerre des Balkans réapparaîtront".

Quant à voir la Roumanie intégrer un jour l'espace Schengen, elle a estimé que Bucarest, qui "le demande, n'a donné aucun signal qui lui permettrait d'y entrer": en matière de lutte contre la corruption et la criminalité, la Roumanie "recule", a-t-elle dit.

Partager cet article

Dans la même thématique

Brexit: Loiseau (LREM) doute qu’un nouveau référendum aurait un résultat différent
5min

Politique

Sarkozy à la Santé : la visite de Darmanin « peut être interprétée comme une forme de pression » sur les magistrats, note François Molins

Un collectif d’avocats a déposé plainte contre Gérald Darmanin pour son soutien apporté à Nicolas Sarkozy incarcéré pour association de malfaiteurs dans l’affaire du financement libyen de sa campagne de 2007. Interrogé sur ce point l’ancien procureur général près la Cour de cassation, François Molins considère, lui aussi, que le déplacement du garde des Sceaux à la prison de la Santé pour y rencontrer l’ancien chef d’Etat « peut être interprété comme une forme de pression » sur les magistrats.

Le

Brexit: Loiseau (LREM) doute qu’un nouveau référendum aurait un résultat différent
3min

Politique

« Edouard Philippe est à la loyauté ce que Richter est au séisme, une référence », ironise Eric Dupond-Moretti

Après quatre années installé place Vendôme – un record sous la Présidence d’Emmanuel Macron – l’ancien avocat pénaliste revient dans un livre « Juré craché ! » (ed. Michel Lafon) sur son expérience politique aux côtés du Président de la République. Invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard, il dévoile des facettes méconnues de son histoire et règle ses comptes avec Gabriel Attal et Edouard Philippe, qu’il accuse de déloyauté.

Le