Brexit: Londres « paiera nécessairement les conséquences », dit Hollande
Londres devra "payer nécessairement les conséquences" du Brexit, a affirmé samedi à Rome le président français François Hollande,...

Brexit: Londres « paiera nécessairement les conséquences », dit Hollande

Londres devra "payer nécessairement les conséquences" du Brexit, a affirmé samedi à Rome le président français François Hollande,...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Londres devra "payer nécessairement les conséquences" du Brexit, a affirmé samedi à Rome le président français François Hollande, lors du sommet européen célébrant, en l'absence du Royaume-Uni, le 60e anniversaire du traité fondateur de l'Union.

"Nous ferons en sorte" que le Brexit "ne soit pas au détriment de l'Europe", a averti M. Hollande dans une déclaration à la presse.

Dans une déclaration solennelle, les dirigeants de l'UE ont renouvelé samedi à Rome leurs voeux de mariage, prononcés il y a 60 ans dans la ville éternelle.

Mais sans la Première ministre britannique Theresa May, qui a décidé de lancer la complexe procédure de séparation d'avec le bloc européen mercredi prochain en invoquant l'article 50 du Traité de Lisbonne auprès du Conseil européen (qui réunit les dirigeants des Etats membres).

"C'est dommage qu'elle ne soit pas ici", a déclaré à l'AFP un haut responsable européen sous couvert de l'anonymat.

"C'est elle qui a choisi de ne pas être là. Ce sont les Britanniques qui ont choisi une autre voie mais il faut que l'on reste dans de bonnes relations. La France est très liée au Royaume-Uni", a souligné de son côté M. Hollande.

"Nous ferons en sorte que le Royaume-Uni reste un partenaire de l'Union mais il en paiera nécessairement les conséquences", a-t-il réaffirmé.

"Il y a des choses qui ne sont pas à vendre. A savoir le marché unique et les quatre libertés (la libre circulation des biens, des personnes, des services et des capitaux)", a renchéri la chancelière allemande Angela Merkel.

Le gouvernement britannique a décidé de déclencher le 29 mars le processus historique de divorce avec l'UE, coup d'envoi de deux années de négociations complexes qui mettront un terme à plus de 40 ans d'une relation tourmentée.

Le même jour, le représentant permanent du Royaume-Uni auprès de l'UE, Tim Barrow, devrait remettre personnellement la lettre de rupture au président du Conseil européen Donald Tusk, selon des sources officielles.

Dès vendredi, M. Tusk est censé présenter une ébauche des "orientations de négociation" des 27.

Ce sont ces "orientations" que les chefs d'Etat et de gouvernement devront adopter à 27 lorsqu'ils se réuniront le 29 avril à Bruxelles pour un sommet post-Brexit.

Partager cet article

Dans la même thématique

Brexit: Londres « paiera nécessairement les conséquences », dit Hollande
3min

Politique

Héritage des Jeux : « En 6 ans, on a pu faire ce qu’on aurait dû faire en 30, 35 ans » affirme le sénateur de Seine-Saint-Denis Adel Ziane

Une croisière sur le canal Saint-Denis, des visites des sites olympiques de Paris 2024… Et si les Jeux avaient transformé l’image de la Seine-Saint-Denis au point de rendre ce département plus touristique ? Un an après les JOP, quel est le résultat ? La Seine-Saint Denis a-t-elle changé de visage ? Oui, déclare le sénateur du département Adel Ziane, dans l’émission Dialogue Citoyen, présentée par Quentin Calmet.

Le

Brexit: Londres « paiera nécessairement les conséquences », dit Hollande
3min

Politique

« C'est 50.000 euros de manque à gagner » : un an après les Jeux, ce para-sportif dénonce le départ de ses sponsors

Un an après, quel est l’héritage des Jeux olympiques et paralympiques ? Inclusion, transports, infrastructures, sponsors… pour Sofyane Mehiaoui, joueur de basket fauteuil qui a représenté la France, si l’accès à la nouvelle Adidas Arena porte de Clignancourt à Paris est un vrai bénéfice, le départ de ses sponsors révèle le manque d’engagement durable des marques auprès de parasportifs. Il témoigne dans l'émission Dialogue Citoyen, présenté par Quentin Calmet.

Le

Brexit: Londres « paiera nécessairement les conséquences », dit Hollande
6min

Politique

Agences de l’État, qui veut gagner des milliards ? 

La ministre des Comptes publics propose de supprimer un tiers des agences de l'État pour faire deux à trois milliards d’économies. Seulement, pour en rayer de la liste, encore faudrait-il savoir combien il en existe…Une commission d'enquête sur les missions des agences de l’État s’est plongée dans cette grande nébuleuse administrative. ARS, France Travail, OFB, CNRS, ADEME, ANCT, des agences, il y en a pour tous et partout ! Mais “faire du ménage” dans ce paysage bureaucratique touffu rapportera-t-il vraiment les milliards annoncés par le gouvernement et tant espérés par la droite ? Immersion dans les coulisses de nos politiques publiques…

Le

President Emmanuel Macron Visits the 55th Paris Air Show at Le Bourget
7min

Politique

Budget 2026 : « Emmanuel Macron a une influence, mais ce n’est pas le Président qui tient la plume »

Le chef de l’Etat reçoit lundi plusieurs ministres pour parler du budget. « Il est normal qu’il y ait un échange eu égard à l’effort de réarmement qui est nécessaire », explique l’entourage d’Emmanuel Macron. « Il laisse le gouvernement décider », souligne le macroniste François Patriat, mais le Président rappelle aussi « les principes » auxquels il tient.

Le