Ce mardi, Frédéric Valletoux, député Horizons de Seine-et-Marne, ancien ministre de la Santé, était invité de la matinale de Public Sénat. Au lendemain de l’engagement de la responsabilité du gouvernement par Michel Barnier, et à la veille du vote d’une motion de censure, il est revenu sur la méthode adoptée par le Premier ministre depuis sa nomination. Il pointe notamment un manque de dialogue entre les députés du socle commun et le gouvernement.
Brigitte Klinkert : « Je ne veux pas entendre parler d’une génération sacrifiée »
Par Noémie Metton
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Plan de relance pour les jeunes : « Le plan de relance pour les jeunes c'est 6,5 milliards d’euros, l'enveloppe globale. C'est juste énorme, c'est un plan massif. Nous voulons trouver une solution adaptée à chaque jeune ». « Nous avons demandé beaucoup de sacrifices aux jeunes durant la crise sanitaire. C'est vrai que je ne veux pas entendre parler d'une génération sacrifiée. Ce n'est pas entendable pour la ministre déléguée à l'Insertion » « Ce qui est important pour nous aujourd'hui c'est que de 16 à 18 ans, les jeunes poursuivent une formation. Une formation ça ne veut pas dire forcément l'école mais il y a d'autres formations, notamment l'apprentissage »
Égalité des chances : « Il faut donner à tous les jeunes les mêmes possibilités de réussir dans la vie. Il y a tous les ans environs 80 000 jeunes sans qualification. Notre objectif c'est aucun jeune sans emploi ni sans formation »
Territoires zéro chômeur : « C'est une expérimentation qui est appelée à être développée. Ce sera l'un des objets de discussion la semaine prochaine à l'Assemblée nationale »
Collectivité européenne d’Alsace : « Le 1er janvier prochain c'est surtout la naissance de la collectivité européenne d'Alsace qui est une naissance attendue. Tous les Alsaciens s'en réjouissent car c'est une co-construction entre les élus alsaciens et le gouvernement ». « L'engagement que nous avons pris c'est que cette collectivité soit encore plus proche que ne le sont encore aujourd'hui les départements » « Le siège ne doit pas être un sujet. Édouard Philippe l'avait dit : ce sont aux élus alsaciens, le moment venu, de décider du siège donc c'est à la nouvelle assemblée » « Il n'y a pas de guerre des chefs. Nous avons réussi ce projet collectivement, nous continuerons à le mettre en route collectivement et je suis sûre que ce sera une grande réussite au bénéfice des Alsaciens »