Le maire d'Hénin-Beaumont et député européen FN Steeve Briois assurera la présidence par intérim du FN à la place de Jean-François Jalkh, accusé de propos négationnistes qu'il a démentis, a annoncé le FN vendredi, sans préciser les modalités statutaires de ce changement.
"C'est M. Briois qui prend la suite de l'intérim, et on n'en parle plus", a déclaré M. Aliot sur BFMTV et RMC. Il a réaffirmé que M. Jalkh "n'a pas tenu" les propos qui lui ont été attribués.
Jusqu'ici vice-président du FN, Steeve Briois est depuis mars 2014 maire d'Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), élu dès le premier tour dans cette ville du Pas-de-Calais.
Il doit être jugé prochainement à Paris pour provocation à la haine raciale, pour un tweet faisant le lien entre les migrants et les agressions sexuelles, et il est visé par une enquête après des propos haineux tenus à l'encontre du maire de Sevran (Seine-Saint-Denis), Stéphane Gatignon, sur son compte Facebook.
Qualifiée pour le second tour de l'élection présidentielle face à Emmanuel Macron, Marine Le Pen s'était mise lundi "en congé" de la présidence du FN.
Steeve Briois le 11 novembre 2013 à Hénin-Beaumont
AFP/Archives
Interrogé par l'AFP sur le remplacement de M. Jalkh par M. Briois, le trésorier du FN Wallerand de Saint-Just a déclaré que "juridiquement, c'est tout à fait possible", car "statutairement, on considère que le premier vice-président est empêché, donc c'est le vice-président suivant".
"Mais on fait pas trop de +juridisme+, là", a-t-il ajouté, notant que, "symboliquement, Marine Le Pen a voulu abandonner la présidence" et "pendant un temps bref, elle a demandé à Jean-François Jalkh de la remplacer, mais, comme il faut le changer, elle a demandé à Steeve Briois".
Dans "Une création illégitime ? Le Front national de la jeunesse", article d'un numéro de 2005 de la revue "Le Temps des savoirs", M. Jalkh est cité, en disant: "Le problème des chambres à gaz, mais moi je dis qu'on doit pouvoir discuter même de ce problème".
M. Jalkh se défend dans la même publication d'être "négationniste". "Mais je dis moi, quelque chose qui m'a énormément surpris, dans les travaux d'un négationniste ou d'un révisionniste sérieux (...), c'est le sérieux et la rigueur, je dirais, de l'argumentation".
Il a cité à cette occasion, selon ce livre, les travaux de Robert Faurisson, régulièrement condamné pour nier la réalité de la Shoah.
M. Jalkh a annoncé via un communiqué une plainte en diffamation, arguant n'avoir "jamais tenu le moindre propos négationniste". Il n'a pas répondu à l'AFP mais a estimé auprès du Monde que "ce n’est pas un hasard si cela ressort à deux semaines du second tour" de la présidentielle.
Magali Boumaza, doctorante à l'époque qui avait interrogé M. Jalkh en 2000, a pourtant affirmé au site Buzzfeed News qu'il avait bien tenu ces propos "tels qu'ils ont été retranscrits" et cités dans la presse.
Pour Valérie Igounet, historienne spécialiste du négationnisme interrogée par l'AFP, M. Jalkh, par ailleurs renvoyé en correctionnelle dans l'enquête sur le financement des campagnes du FN en 2012, a dans cet entretien "un discours typiquement négationniste: on retrouve tous les fondamentaux du négationnisme technique, dont Robert Faurisson est le principal représentant".
Dans un entretien à Ouest France, Marine Le Pen affirme pour sa part que M. Jalkh "a été extrêmement affecté, blessé. C’est un homme qui fait de la politique depuis 40 ans, élu député en 1986, et qui est confronté à une polémique profondément injuste sur le révisionnisme ou sur le négationnisme, compte tenu de ce qu’il pense, à titre personnel."
C’est l'un des Belges les plus connus de la scène humoristique francophone. Passé par France Inter, il officie désormais à RTL. Comment un humoriste est-il passé d’un public à l’autre ? Comment faire indifféremment rire un public de droite et de gauche ? Cette semaine, Alex Vizorek est l’invité de Rebecca Fitoussi dans l’émission Un monde, un regard.
« Un discours ferme et rassembleur ». Pour la députée centriste du groupe Renew, Fabienne Keller, les propos tenus par Ursula von der Leyen sont « absolument essentiels en ce moment historique où nous sommes en tension maximum avec Vladimir Poutine ». La présidente de l’exécutif européen a en effet annoncé une esquisse de nouvelles sanctions contre la Russie. Dans ce contexte, l’eurodéputée française estime que « la défense que l’on n’a pas voulue dans les années 50, s’impose à nous » désormais. « C’est un peu tard mais elle commence à réagir » Concernant le conflit israélo-palestinien, l’eurodéputé espagnol Javier Moreno Sanchez espère que qu’Ursula von der Leyen ira plus loin dans la condamnation des actes commis par l’Etat hébreu. « Ce que nous lui demandons, c’est qu’elle agisse avec la même fermeté dans les deux guerres qu’on a à nos portes ». A la surprise générale, la présidente de la Commission a annoncé vouloir suspendre une partie de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, mais pour le social-démocrate, c’est l’ensemble de ce texte qui doit remis en cause. Mais pour l’eurodéputé espagnol, l’urgence est de ne pas revenir sur les grands textes des précédentes mandatures de la Commission. Qu’il s’agisse du pacte migratoire ou des mesures écologiques, « il ne faut pas qu’Ursula von der Leyen démonte les propositions qu’elle a faites (…) on ne savait pas que la droite traditionnelle pro-européenne allait jouer avec l’extrême droite ». « Ce n’est pas une Europe sociale, mais une Europe militariste » Le groupe des Conservateurs et réformistes est nettement plus critique vis-à-vis du grand oral de la présidente de la commission. L’élu roumain Gheorghe Piperea souhaite la démission de la commissaire allemande. En juillet, il faisait déjà partie de ceux qui avait voté une motion de censure à l’encontre de cette dernière. Pour cet eurodéputé conservateur l’Union européenne nourrirait le conflit ukrainien en multipliant ses aides, notamment militaires. Ce député a par ailleurs dénoncé l’accord commercial conclu « sur un terrain de golf en Ecosse » entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, le qualifiant « d’échec ». Retrouver l’intégralité de l’émission en intégralité ici
« Je saisis par courrier le premier ministre pour qu’une action au sommet de l’Etat soit engagée dans les plus brefs délais auprès des instances européennes », annonce à publicsenat.fr le président de la délégation aux entreprises du Sénat, le sénateur LR Olivier Rietmann, alors qu’un salarié malade pendant ses vacances pourra reporter ses congés, selon une décision de la Cour de cassation.
Tout juste nommé à Matignon et entre deux mouvements sociaux, Sébastien Lecornu a entamé des consultations avec les syndicats. Mais la marge de manœuvre de ce proche du chef de l’Etat s’annonce plus que réduite.