Bruno Le Maire démissionne de ses fonctions auprès de Fillon

Bruno Le Maire démissionne de ses fonctions auprès de Fillon

Bruno Le Maire a décidé mercredi de démissionner de ses fonctions auprès de François Fillon parce que ce dernier a renoncé à se retirer comme il l'avait promis en cas de mise en examen, au nom du "respect de la parole donnée", a-t-il dit.
Public Sénat

Par AFP

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Bruno Le Maire a décidé mercredi de démissionner de ses fonctions auprès de François Fillon parce que ce dernier a renoncé à se retirer comme il l'avait promis en cas de mise en examen, au nom du "respect de la parole donnée", a-t-il dit à l'AFP dans un communiqué.

"Je crois au respect de la parole donnée, elle est indispensable à la crédibilité de la politique" et "la condition nécessaire pour mener sereinement les efforts de redressement de la France", affirme M. Le Maire. "En accord avec mes principes, je démissionne donc de mes fonctions de représentant pour les affaires européennes et internationales de la campagne de François Fillon", ajoute-t-il.

Il a été suivi par les députés Alain Chrétien, Jean-Luc Warsmann ou encore Catherine Vautrin vice présidente LR de l'Assemblée. Le député LR Pierre Lellouche a demandé de son côté à ce que son parti recherche "une sortie de crise par le haut", envisageant par ailleurs de demander au Conseil constitutionnel un report de l'élection présidentielle.

Les centristes de l'UDI, qui avaient initialement soutenus Alain Juppé puis François Fillon, ont annoncé qu'ils "suspendaient" leur participation à la campagne.

Le sénateur LR Jean-Pierre Grand, appelle lui dans un entretien à publicsenat.fr à parrainer Alain Juppé, ce qu'il a fait. "Il faut absolument que les maires envoient leur parrainage au Conseil constitutionnel en inscrivant le nom d’Alain Juppé" demande le sénateur LR; pour qui il faut "sécuriser la présidentielle en parrainant Alain Juppé".

Dans la même thématique

FRA – PARIS – GARE SAINT LAZARE
9min

Politique

SNCF : faut-il limiter le droit de grève, comme l’a déjà adopté le Sénat ?

Alors que la grève se profile à la SNCF pour le pont du 8 mai, le ministre des Transports, Philippe Tabarot, soutient toujours le texte du centriste Hervé Marseille, dont il était rapporteur, qui encadre le droit de grève lors des départs en vacances ou jours fériés. « On tirera les enseignements, une fois ce conflit passé, de ce qui peut être amélioré », soutient le ministre. Mais « à court terme, la PPL n’est pas inscrite à l’ordre du jour », selon son entourage.

Le