Par Public Sénat
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Bruno Retailleau sera bien candidat à sa propre succession pour présider le groupe Républicain au Sénat. Il l’a confirmé auprès de Public Sénat. « Je serai candidat et l’élection aura lieu mercredi matin » explique ainsi le sénateur.
Interrogé sur le risque de voir le groupe LR éclater entre les opposants à la politique gouvernementale et les « constructifs » du parti, il s’est montré rassurant. « Je vois peu de collègues susceptibles de partir du groupe » affirme-t-il, tout en rappelant l’attachement du Sénat à la liberté et à l’indépendance des élus.
Il est aussi revenu sur les résultats satisfaisant des élections sénatoriales. « Ce soir, c’est une victoire des Républicains, et plus généralement une victoire de la majorité sénatoriale. Il y a deux mois, on nous expliquait que la République en marche allait faire main basse sur le Sénat. Je constate qu’il n’en n’est pas du tout question » souligne-t-il.
Le sénateur analyse ce résultat par plusieurs raisons : « la lune de miel entre les Français et Emmanuel Macron est terminé » juge-t-il. « Ce résultat est le reflet d’une perte de confiance vis-à-vis de l’exécutif. Et puis, c’est rajouter les maladresses qui ont confiné parfois au mépris, envers les élus locaux. »
Politique
Invités sur le plateau de Parlement Hebdo, le sénateur Bernard Jomier (Place Publique) et le député Sylvain Berrios (Horizons) sont revenus sur le projet de loi pour lutter contre les fraudes fiscales et sociales, examiné par la Chambre haute depuis mercredi. La majorité rassemblant les élus de la droite et du centre au Sénat ont affermi le texte en commission, y ajoutant une batterie de mesures qui ne fait pas consensus.
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Commémoration du 13 novembre : 10 ans après les attentats, la menace terroriste « s’accroît »
Alors que la France rend hommage aux victimes des attentats de Paris de 2015, le ministre de l’Intérieur a appelé les préfets à « renforcer les mesures de vigilance ». Le procureur national antiterroriste (Pnat) Olivier Christen, indique même que la menace terroriste, jihadiste, d’ultradroite ou émanant d’Etats étrangers « s’accroît ».
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Dix ans après le traumatisme des attentats du 13 novembre 2015, le cadre juridique permettant la prévention et la répression d’actes terroristes a largement évolué. Après les attaques du Bataclan, des terrasses parisiennes et du Stade de France ayant fait 131 morts et plus de 400 blessés, la France avait basculé dans l’état d’urgence, un régime juridique d’exception qui a influencé les évolutions législatives.
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A l’approche de l’examen du budget, le ministre de l’Intérieur, Laurent Nunez était auditionné par commission des lois du Sénat a présenté des crédits en hausse pour la mission sécurité et immigration de son ministère. Il en a profité pour confirmer que l’objectif 3 000 places en des centres de rétention administrative, initialement prévu pour 2027, ne sera pas tenu, comme l’avait révélé un rapport du Sénat.
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