Budget 2018: la CGT dénonce des « cadeaux pour les plus riches »
La CGT s'en est pris mercredi au projet de budget pour 2018 dévoilé par le gouvernement, dénonçant des "cadeaux pour les plus...

Budget 2018: la CGT dénonce des « cadeaux pour les plus riches »

La CGT s'en est pris mercredi au projet de budget pour 2018 dévoilé par le gouvernement, dénonçant des "cadeaux pour les plus...
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La CGT s'en est pris mercredi au projet de budget pour 2018 dévoilé par le gouvernement, dénonçant des "cadeaux pour les plus riches", dont "rien ne prouve" qu'ils "se transformeront en investissement".

"Les plus riches seront les principaux gagnants" des choix budgétaires du gouvernement, estime le syndicat dans un communiqué, citant la réforme de l'impôt sur la fortune (ISF) et le "taux d'imposition unique de 30%" sur les revenus du capital, "synonyme de gains importants pour les contribuables les plus riches".

Selon le gouvernement, la réforme de l'ISF doit encourager les contribuables les plus aisés à investir dans "l'économie réelle". "Une supposition purement idéologique puisque rien ne prouve que ces cadeaux se transformeront en investissement", répond la CGT.

"On voit très clairement les choix du pouvoir en place: stabilité pour les riches, flexibilité pour les travailleurs", assène le syndicat.

Il s'en prend aussi aux décisions supposées redonner du pouvoir d'achat aux actifs, à savoir la suppression en deux temps des 3,15% de cotisations chômage et maladie des salariés du secteur privé, compensée par la hausse de 1,7 point de la CSG.

"Ce +gain de pouvoir d’achat+ est en trompe-l'oeil" car "il s'agit d'un changement profond de notre modèle social", estime la CGT, qui fait aussi remarquer que la hausse de la CSG "concernera les retraités", qui ne seront pas touchés par la suppression des cotisations chômage et maladie.

La centrale déplore enfin "l'obsession de ce budget" à "réduire le +poids des prélèvements obligatoires+ et les dépenses publiques". "Cette obsession est lourde de conséquences, notamment du point de vue social", fustige-t-elle.

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