Budget: « décisions difficiles » à prendre « immédiatement », selon Le Maire

Budget: « décisions difficiles » à prendre « immédiatement », selon Le Maire

Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a dit samedi qu'il fallait prendre "immédiatement" des "décisions difficiles" pour...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a dit samedi qu'il fallait prendre "immédiatement" des "décisions difficiles" pour respecter les 3% de déficit public, sans encore les détailler, dans un entretien publié samedi dans Le Figaro.

"Les comptes publics sont dégradés. Le précédent gouvernement n'a pas budgété des dépenses quasi certaines, comme la recapitalisation d'Areva (géant du nucléaire en difficulté, NDLR), et laissé filer la dépense depuis le début de l'année", a affirmé M. Le Maire au quotidien.

"Baissons-nous les bras? Ou prenons-nous immédiatement des décisions nécessaires pour tenir les engagements du chef de l'État ? L'intérêt national impose de prendre ces décisions difficiles pour repasser sous la barre des 3% de déficit public", dit le ministre, cinq semaines après sa prise de fonctions.

Le Premier ministre Edouard Philippe avait évoqué mardi le "risque" de voir le déficit budgétaire dépasser les critères européens de 3% du PIB cette année. Il s'était dit "dubitatif" que le déficit puisse atteindre les 2,8% budgétés par l'exécutif de l'ancien président François Hollande.

M. Le Maire a déclaré que les mesures envisagées ne reviendraient pas uniquement à "colmater des brèches: nous prendrons des décisions très concrètes d'économies", qu'il n'a pas détaillées. Il a souligné que la maîtrise des déficits, "condition de notre souveraineté", était "impérative".

Au-delà de ces mesures, M. Le Maire a réitéré la volonté de réformes fiscales du gouvernement, dont la hausse de la CSG de 1,7 point, une "baisse de la taxe d'habitation" et celle de l'impôt sur les sociétés à 25% "sur la durée du quinquennat".

Il a aussi confirmé que le gouvernement lancerait "un plan de cession de certaines participations de l'État". "Pourquoi rester actionnaire d'entreprises qui ne sont pas stratégiques?", a-t-il demandé.

"La puissance publique garde sa pertinence dans des activités dont dépend notre souveraineté nationale: électricité, nucléaire, défense en particulier", a dit le ministre.

Dans la même thématique

Budget: « décisions difficiles » à prendre « immédiatement », selon Le Maire
6min

Politique

Agences de l’état : Laurent Marcangeli ne veut pas fixer d’objectif chiffré pour éviter la « formation d’anticorps »

Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences de l’Etat, Laurent Marcangeli est revenu sur la méthode du gouvernement pour « simplifier » l’écosystème des agences et opérateurs de l’Etat. Les plans ministériels devraient être finalisés à la mi-juin et ce travail pourrait donner lieu à un projet de loi, voire une proposition de loi, a annoncé le ministre de la Fonction publique.

Le

Budget: « décisions difficiles » à prendre « immédiatement », selon Le Maire
7min

Politique

Présidence des LR : Laurent Wauquiez cible le « en même temps » de Bruno Retailleau

A 10 jours de l’élection du président des Républicains, Laurent Wauquiez laboure les terres de la droite pour aller chercher une victoire face au favori, Bruno Retailleau. Ce mercredi, dans un restaurant du XVe arrondissement de Paris, le chef de file des députés de droite a présenté sa candidature « de rupture » avec le pouvoir en place. Membre du gouvernement, l’élection de Bruno Retailleau à la tête des LR ferait prendre le risque, selon lui, d’une dilution de la droite dans le macronisme.

Le