Invités à débattre du budget 2025 sur Parlement hebdo, le rapporteur LR de la commission des finances du Sénat, Jean-François Husson, et le député PS Arthur Delaporte, s’opposent sur le sujet. « Il faudra bien faire des efforts », défend le sénateur LR, quand le socialiste dénonce « un effort incommensurable ».
Cambadélis: Hamon “n’a pas besoin” du parrainage de Valls
Par Public Sénat
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Le Premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, a affirmé mardi que Benoît Hamon "n'a pas besoin" du parrainage de Manuel Valls, répondant à des informations de presse selon lesquelles l'ex-Premier ministre ne lui apporterait pas son soutien à la présidentielle.
Benoît Hamon "n'en a pas besoin", a déclaré Jean-Christophe Cambadélis sur CNews, interrogé sur un article de l'hebdomadaire Paris Match selon lequel Manuel Valls, battu par Benoît Hamon au second tour de la primaire socialiste élargie, n'apportera pas son parrainage au vainqueur.
"Je crois que Manuel Valls a été très clair, il a salué le soir de l'élection Benoît Hamon, il lui a souhaité bonne chance publiquement et il a dit qu'il serait en retrait. On ne comprendrait pas qu'il soit à côté de lui vu ce qu'ils se sont dits lors de la campagne", a déclaré Jean-Christophe Cambadélis.
"Benoît Hamon est qualifié à un niveau élevé, ce qui montre que les socialistes se sont mobilisés pour qu'il soit candidat à l'élection présidentielle", a-t-il ajouté, rappelant que le candidat socialiste a largement dépassé le seuil des 500 signatures d'élus nécessaire pour se présenter à l'élection présidentielle.
"Donc le problème n'est pas à une signature près", a-t-il assuré.
Lundi, Manuel Valls avait démenti une information du quotidien Le Parisien assurant qu'il s'apprête à appeler à voter pour le candidat du mouvement En Marche! Emmanuel Macron au premier tour de la présidentielle.
"Il faut respecter les règles" selon lesquelles les candidats à la primaire se sont engagés à soutenir le vainqueur, a rappelé Jean-Christophe Cambadélis.
"J'ai dit qu'il aurait des sanctions pour ceux qui parraineraient Emmanuel Macron, ils ont tous reçu une lettre de ma part leur disant qu'ils ne pouvaient plus représenter le Parti socialiste. Ils ne sont pas PS dans l'élection", a affirmé le Premier secrétaire, alors que l'ex-ministre de l'Economie a déjà enregistré des soutiens venus des rangs socialistes.
"Le PS a un candidat, il faut le défendre, on peut avoir des désaccords, j'en ai, mais il faut soutenir ce candidat", a-t-il ajouté.
Une réunion des proches de Manuel Valls, divisés par la question d'un possible ralliement à Emmanuel Macron, doit avoir lieu mardi en fin de journée à huis clos à l'Assemblée, avec entre 200 à 300 personnes attendues.