Cambadélis: « Recul sans précédent de la gauche » et du PS
Le 1er tour des législatives est "marqué par le recul sans précédent de la gauche dans son ensemble et notamment du PS", a reconnu dimanche le...

Cambadélis: « Recul sans précédent de la gauche » et du PS

Le 1er tour des législatives est "marqué par le recul sans précédent de la gauche dans son ensemble et notamment du PS", a reconnu dimanche le...
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Le 1er tour des législatives est "marqué par le recul sans précédent de la gauche dans son ensemble et notamment du PS", a reconnu dimanche le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis.

"Ce soir, tout indique que la majorité absolue est d'ores et déjà acquise pour La République En Marche. En conséquence, le second tour de dimanche prochain sera celui de l'amplification ou du pluralisme", a souligné M. Cambadélis, lui-même candidat à Paris.

"L’unanimisme est le terreau de l’aveuglement et le ferment des tensions", a-t-il averti à une semaine du second tour. "Si cette majorité absolue est encore amplifiée, elle sera quasiment sans opposition réelle, et nous aurons donc une Assemblée nationale sans véritable pouvoir de contrôle, sans débat démocratique digne de ce nom", a poursuivi le premier secrétaire du PS.

Le vote PS
Le vote PS
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"Il n'est ni sain, ni souhaitable qu'un président ayant rassemblé seulement 24% des suffrages au 1er tour et qui a été élu au second tour par le seul rejet de l'extrême droite bénéficie du monopole de la représentation nationale", a insisté M. Cambadélis. "Cette profonde contradiction démocratique pèserait sur tous les actes du quinquennat".

"Cette abstention record est le signe d’une immense fatigue démocratique", a souligné le premier secrétaire du PS. "Le brouillage intentionnel des clivages et la promesse appuyée de renouvellement n’ont pas pu endiguer ce désengagement civique aggravé".

Selon les premières estimations par sièges des sondeurs à 20H00, le mouvement présidentiel, la République En Marche (REM) et son allié du MoDem, raviraient dimanche prochain entre 390 et 445 des 577 sièges de l'Assemblée nationale, culminant très nettement au-dessus de la majorité absolue (289 élus).

Le Parti socialiste, qui contrôlait la moitié de l'Assemblée sortante, s'effondrerait autour de 15 à 40 sièges, soit encore moins que les 57 de la débâcle de 1993.

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