Camps de migrants à Paris : « La situation est grave » juge Bruno Julliard
Bruno Julliard, premier adjoint à la maire de Paris, revient sur la lettre qu’Anne Hidalgo a adressée au Premier ministre Edouard Philippe, pour demander de l’aide concernant la situation des migrants à Paris. Il rappelle que le but n’est pas de « défausser la mairie de Paris ».

Camps de migrants à Paris : « La situation est grave » juge Bruno Julliard

Bruno Julliard, premier adjoint à la maire de Paris, revient sur la lettre qu’Anne Hidalgo a adressée au Premier ministre Edouard Philippe, pour demander de l’aide concernant la situation des migrants à Paris. Il rappelle que le but n’est pas de « défausser la mairie de Paris ».
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Anne Hidalgo a écrit une lettre au Premier ministre Edouard Philippe, pour lui demander l’aide de l’Etat concernant la prise en charge des migrants de la ville de Paris. 1500 migrants campent actuellement Porte de la Villette et plusieurs centaines le long du canal Saint-Martin. Deux décès ont eu lieu courant de la semaine dernière. « Nous sommes face à une situation humanitaire, une situation de très grande difficulté sur le territoire parisien » déclare Bruno Julliard, premier adjoint à la maire de Paris, Anne Hidalgo.

L’élu ne souhaite pas défausser la mairie de ses responsabilités, mais estime néanmoins que « l’accueil, la prise en charge des migrants lorsqu’ils arrivent sur le territoire, la lutte contre l’extrême pauvreté (…), c’est une compétence de l’Etat ».

Bruno Julliard rappelle que l’équipe de la mairie de Paris avait mis en place « avec le gouvernement précédent, une méthode pragmatique, humaniste, pour empêcher que se crée dans le cœur de Paris, des campements d’une extrême gravité ». « Nous avons mis en place une mise à l’abri systématique de ces campements de réfugiés » explique-t-il, notamment avec l’aide des services de la ville de paris, de la préfecture de police, et de l’ensemble des services sociaux.

« Une fois que ces personnes sont mises à l’abri, de manière inconditionnelle, c’est là qu’il y a un débat entre nous et le gouvernement, (…) il y a une étude administrative de chacun des cas. (…) Cela n’est possible que lorsqu’il y a un travail partenarial entre la ville et le gouvernement. C’est la seule chose que nous demandons » explique-t-il.

« Nous ne souhaitons en aucun cas nous renvoyer la balle, pour essayer de faire porter la responsabilité à autrui. Nous savons que nous ne pouvons régler cette situation, que si nous travaillons main dans la main avec le gouvernement, et c’est l’unique état d’esprit des appels à l’aide » conclut-il en rappelant que la « situation est grave ».

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