Commandé par l’exécutif, le rapport d’experts sur l’usage des écrans chez les enfants a été remis au président de la République ce 30 avril. En 2018, le sujet avait déjà fait l’objet d’une proposition de loi largement votée au Sénat, mais jamais discutée à l’Assemblée. Auteure du texte, la sénatrice centriste Catherine Morin-Desailly dénonce aujourd’hui « une perte de temps ».
Cancer : la hausse du prix des médicaments inquiète
Par Public Sénat (Sujet vidéo : Jérôme Rabier)
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Le prix de certains traitements contre le cancer peut atteindre jusqu’à 100.000 euros par an et par patient. Des produits de nouvelle génération, à l’efficacité élevée, mais dont le coût sur le système de santé pose question.
Le président de l'Institut Curie, Thierry Philip, invité de notre émission Sénat 360, lance un cri d'alarme et s'inquiète des conséquences à long terme sur l'Assurance maladie.
Une hausse de 7 milliards en 3 ans
« Aujourd’hui, sur 16,5 milliards d’euros de dépenses de santé contre le cancer, les médicaments coûtent 3 milliards d’euros, mais en 2020, la facture pourrait s’élever à 10 milliards d’euros », précise Thierry Philip.
Le cancérologue affirme « ne jamais avoir refusé un traitement pour un malade quelque soit le prix » mais il confie « que cela sera possible dans 3 ou 5 ans. » Selon lui, « c’est au médecin de juger de l’efficacité d’un traitement. A l’avenir, il pourrait remplir une fiche sur chaque médicament qu’il prescrit et sur le résultat de ce traitement. »
Un manque de transparence dans la fixation des prix
Comment expliquer qu’un anticancéreux soit 10 fois moins cher dans d’autres pays européens ? Le président de l’Institut Curie estime qu’il y a « un manque de transparence dans les négociations sur les prix entre l’industrie pharmaceutique et le gouvernement. Elles sont couvertes par le secret industriel. »