Politique
Le bureau politique de LR s’est accordé sur une suspension des ministres issus de leurs rangs ayant bravé les consignes du parti. Une décision largement validée par le bureau politique, malgré les dissensions internes au parti.
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Par Public Sénat
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Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a souhaité jeudi que son "choix politique" de rejoindre le premier gouvernement du quinquennat Macron soit "validé par les électeurs" aux législatives, alors que son parti LR devrait investir un candidat face à lui.
"J'ai fait un choix politique, qui est de dire que je préfère la France, les Français, à un parti", a-t-il déclaré en marge de son premier déplacement dans la PME Mistral Coolers à Ris-Orangis (Essonne), quelques heures après le premier conseil des ministres.
"Et ce choix, je souhaite qu'il soit validé par les électeurs", a ajouté celui qui brigue un nouveau mandat dans la 1ère circonscription de l'Eure, estimant que "dans une démocratie, quand on fait un choix politique, c'est important que ça soit le peuple français qui tranche".
"Il serait beaucoup simple pour moi, beaucoup plus facile, de dire je ne me présente pas, j'oublie ma candidature, et adieu le département de l'Eure", a poursuivi le ministre, qui, selon son entourage, se présentera le 11 juin sous l'étiquette "majorité présidentielle".
Les ministres candidats aux législatives des 11 et 18 juin devront démissionner de leur poste s'ils ne sont pas élus, a précisé mercredi l'Elysée après l'annonce de la composition du gouvernement.
"Il y a ceux qui disent: +le quinquennat, on va le planter, comme ça on va récupérer la mise à la fin+. Mais ce sont les extrêmes qui récupéreront la mise à la fin si ce quinquennat échoue", a aussi plaidé M. Le Maire.
Selon LR, un candidat va en effet être investi face à M. Le Maire. Parmi les options, figurerait notamment Eugénie Petitjean, fille de l'ancien député-maire UMP d'Evreux, Jean-Pierre Nicolas.
Lors de la nomination à Bercy de l'ancien ministre de l'Agriculture, le secrétaire général de LR, Bernard Accoyer avait immédiatement indiqué qu'il ne faisait "plus partie de LR", sans prononcer le terme d'exclusion.
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