Cantine: « Je ne suis pas islamophobe », assure le maire de Beaucaire
Le maire Front national de Beaucaire (Gard), Julien Sanchez, s'est défendu mardi d'être "islamophobe" après avoir supprimé les...

Cantine: « Je ne suis pas islamophobe », assure le maire de Beaucaire

Le maire Front national de Beaucaire (Gard), Julien Sanchez, s'est défendu mardi d'être "islamophobe" après avoir supprimé les...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le maire Front national de Beaucaire (Gard), Julien Sanchez, s'est défendu mardi d'être "islamophobe" après avoir supprimé les menus de substitution au porc à la cantine et décidé d'instituer du porc tous les lundis.

"Quand on défend les valeurs de la République et qu'on refuse certains passe-droits, ou du communautarisme dans les lieux publics, on est islamophobe. Je ne suis pas islamophobe, je n'ai pas peur de qui que ce soit et je n'ai pas la volonté d'exclusion de qui que ce soit", a assuré M. Sanchez sur Franceinfo.

"Moi, je dis simplement: +quel est le problème avec le porc ?+ S'il y avait un problème médical, je pourrais le comprendre, mais il n'y a pas de problème médical", a estimé M. Sanchez, en soulignant que le porc "n'a pas de particularités particulièrement allergènes".

"C'est uniquement l'intrusion du fait religieux dans l'espace scolaire. Pour moi, l'école est un sanctuaire", a relevé M. Sanchez, avant de s'interroger : "parce que certains ne veulent pas en manger, on l'enlève totalement ?"

Quelque 150 élèves demi-pensionnaires sur 600 bénéficiaient de ces repas de substitution au porc à Beaucaire.

Évoquant notamment une mesure de soutien à l'agriculture française, M. Sanchez a précisé que du porc était désormais proposé tous les lundis depuis la rentrée de janvier 2018.

"On a décidé que ce serait le lundi, comme cela chacun peut s'organiser", a-t-il expliqué, arguant que les élèves "peuvent aussi ne pas manger l'entrée si l'entrée est à base de porc" ou "le plat, si le plat est à base de porc".

Le PS a condamné dans un tweet mardi la décision de M. Sanchez "qui prive des élèves de repas dans les écoles de la ville au nom d’une idéologie qui n'a rien de républicaine".

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture 2
3min

Politique

Cancers : l’Union européenne n’a pas « d’excuse pour ne rien faire »

Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le