Par Public Sénat
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Qu’en sera-t-il de « l’acte IV », promis par une partie des Gilets jaunes en train de s’organiser sur les réseaux sociaux pour la journée du samedi 8 décembre ? Auditionné au Sénat, devant la commission des Lois du Sénat, le ministre de l’Intérieur a lancé « un appel au calme » et a invité le mouvement à ne pas manifester :
« J’invite les Gilets jaunes raisonnables, ceux qui ne soutiennent pas l’action violente, à se désolidariser des extrêmes et à ne pas se rassembler à Paris samedi prochain, à ne pas se rassembler dans les lieux qui ont fait l’objet de cette tension. »
Christophe Castaner a rappelé la « main tendue » du gouvernement avec l’ouverture des Champs Élysées, avec l’entrée autorisée après la fouille des sacs. « Toutes les portes étaient ouvertes », a-t-il insisté, avant de pointer la responsabilité des personnes qui se sont rassemblées en dehors de ce périmètre :
« Celles et ceux qui ont fait le choix de ne pas venir manifester pacifiquement au sein des Champs Élysées, je vous le dis, doivent assumer une coresponsabilité d’avoir été aux côtés des casseurs »
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Porté par la ministre déléguée chargée de l’Egalité femmes-hommes, un projet de loi-cadre sur les violences faites aux femmes et aux enfants a été remis hier à Emmanuel Macron et Sébastien Lecornu. Parmi les 53 mesures, Aurore Bergé prône un casier judiciaire vierge pour tout professionnel travaillant avec des mineurs, et met l’accent sur un meilleur encadrement du dépôt de plaintes.
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Budget : « Une loi spéciale ne peut pas faire office d’un budget », prévient Amélie de Montchalin
L’examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale se poursuit au Sénat avant un vote prévu demain dans l’après-midi. Invitée de la matinale de Public Sénat, la ministre de l’Action et des Comptes publics, Amélie de Montchalin a rappelé qu’il n’y a pas « d’alternatives au compromis parlementaire » et s’est montrée réticente quant à l’usage d’une loi spéciale pour faire adopter le budget.
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Budget : Emmanuel Macron a « bon espoir » que « les forces parlementaires » trouvent un compromis
Le président de la République affirme avoir « bon espoir » que « les forces parlementaires dont c'est la responsabilité » trouvent un compromis « dans les prochaines semaines » sur le projet de budget malgré son rejet en première lecture à l'Assemblée.
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La navette parlementaire continue, et le calendrier budgétaire, lui, se resserre. Le rejet du budget par les députés ce week-end laisse peu d’espoir à un accord sur les lois de finances et de financement de la sécurité sociale de voir le jour dans les temps. De quoi contraindre le gouvernement à plancher sur un projet de loi spéciale, faute de recours au 49-3 et aux ordonnances, une solution pour le moins temporaire.
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