Castaner: Pénicaud peut-elle rester ministre? « C’est à l’enquête de le dire »
Le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner a estimé mardi sur Europe 1 que "c'est à l'enquête" de dire si Muriel...

Castaner: Pénicaud peut-elle rester ministre? « C’est à l’enquête de le dire »

Le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner a estimé mardi sur Europe 1 que "c'est à l'enquête" de dire si Muriel...
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Le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner a estimé mardi sur Europe 1 que "c'est à l'enquête" de dire si Muriel Pénicaud peut rester au gouvernement, rappelant la règle fixée par le Premier ministre qui impose la démission en cas de mise en examen d'un ministre.

A la question de savoir si la ministre du Travail était assurée de rester au gouvernement, malgré l'affaire Business France, M. Castaner a répondu que "c'est à l'enquête de le dire".

"Il y a une règle simple, rappelée par le Premier ministre: s'il y avait une mise en examen, y compris dans le dossier qui la concerne -où on parle quand même juste d'un dépassement d'un seuil de marché public pour une manifestation internationale qui s'est tenue à Las Vegas-, mais s'il y avait une mise en examen de Muriel Pénicaud, elle devrait quitter le gouvernement", a-t-il poursuivi.

Interrogé sur la multiplication des informations de presse sur cette affaire, le porte-parole du gouvernement a affirmé que "la liberté de la presse elle est majeure, elle est fondamentale". Mais "il faut arrêter de faire du tir aux pigeons et de penser que c'est le sport national", a-t-il ajouté.

Libération avait affirmé la semaine dernière que Mme Pénicaud avait "validé" certaines dépenses relatives à l'organisation de la soirée sur laquelle la justice enquête. Dimanche, le JDD a lui affirmé que la ministre avait été "briefée" en amont des difficultés d'ordre comptable que soulevait l'organisation de cette soirée en 2016 à Las Vegas à laquelle participait Emmanuel Macron.

La ministre a répondu qu'elle n'avait rien à se reprocher, évoquant une "erreur de procédure" à la suite de laquelle elle avait "immédiatement déclenché un audit, interne et externe". "C'est moi qui ai alerté le conseil d'administration, c'est moi qui ai déclenché l'audit", a-t-elle insisté, qualifiant l'idée qu'elle ait pu étouffer l'affaire de "blague".

Libération revient sur l'affaire mardi, affirmant que Mme Pénicaud a transmis aux autorités de contrôle "une synthèse biaisée du dossier".

Emmanuel Macron, dont quatre ministres ont déjà quitté le gouvernement sur fond d'affaires, a appelé lundi devant le Congrès les médias à "en finir avec la recherche incessante du scandale" et "le viol permanent de la présomption d'innocence".

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