Cazeneuve : « Il ne peut pas y avoir d’impunité pour les criminels de guerre en Syrie »

Cazeneuve : « Il ne peut pas y avoir d’impunité pour les criminels de guerre en Syrie »

Lors des questions au gouvernement à l’Assemblée, le Premier ministre, Bernard Cazeneuve réclame l’arrêt des massacres contre les populations et demande à la Russie « d’enfin prendre ses responsabilités de grande puissance ».
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Bernard Cazeneuve, Premier ministre, a de nouveau évoqué la situation à Alep, devant les députés, mercredi 14 décembre, alors que l’accord prévoyant l’évacuation de ses habitants et des rebelles a été interrompu : « Il faut impérativement arrêter les massacres contre les populations (…) La situation à Alep est une véritable injure faite à l’humanité et une raison de mobilisation pour tous les humanistes. (…) Nous n’acceptons pas que les bombardements et les combats puissent atteindre un tel niveau de barbarie. Une guerre totale a été déclarée par le régime de Bachar Al-Assad, avec le soutien de la Russie, contre son propre peuple ».

Et Bernard Cazeneuve d’insister fortement sur le rôle central de Vladimir Poutine: «La Russie, qui est un grand pays au nom de son histoire, de sa culture, de sa place dans le monde, doit enfin prendre ses responsabilités de grande puissance. Elle doit provoquer et respecter l’arrêt complet des bombardements, garantir un accès humanitaire qui permette l’évacuation des populations civiles ».

Le Premier ministre a également dénoncé le régime de Bachar Al-Assad et ses exactions : « Il faut aussi que les crimes du régime qui utilise des armes chimiques contre son peuple, crimes mis à jour de manière indiscutable par la mission d’enquête conjointe de l’ONU, soient non seulement dénoncés, mais qu’ils soient aussi, c’est une question d’honneur et de morale devant l’humanité, poursuivis farouchement devant la justice internationale. Il ne peut pas y avoir d’impunité pour les criminels de guerre en Syrie ».

Pour Bernard Cazeneuve, il existe une troisième voie pour régler le conflit en Syrie : « Ceux qui prétendent qu’il n’y a pour la paix en Syrie, que le choix entre Bachar Al-Assad et Daech, commettent une triple erreur : une erreur politique, une erreur stratégique mais surtout une erreur morale ».

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