« Ce qu’il nous faut, c’est la suppression du passe sanitaire », demande Adrien Quatennens

« Ce qu’il nous faut, c’est la suppression du passe sanitaire », demande Adrien Quatennens

Plutôt que des améliorations au projet de loi de vigilance sanitaire, le député La France insoumise plaide plutôt pour la fin du passe sanitaire au 15 novembre.
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Comme douze autres de ses collègues du groupe La France insoumise, le député Adrien Quatennens a voté contre le projet de loi « portant diverses dispositions de vigilance sanitaire » le 20 octobre à l’Assemblée nationale. Invité de l’émission Audition publique (sur Public Sénat, LCP-Assemblée nationale et Le Figaro Live) ce 25 octobre 2021, le député du Nord ne se satisfera pas d’une version amendée par le Sénat. « Ce qu’il nous faut surtout, c’est la suppression du passe sanitaire désormais », a-t-il insisté. Autrement dit, le passe sanitaire devrait, à ses yeux, s’éteindre au 15 novembre.

Examiné au Sénat cette semaine, en commission des lois le 27, puis en séance les 28 et 29, le texte devrait être sensiblement amendé. Plutôt qu’un passe sanitaire pouvant être déployé jusqu’au 31 juillet, le rapporteur Philippe Bas veut limiter le cadre jusqu’au 28 février. La possibilité pour les chefs d’établissement scolaire de consulter le statut vaccinal des élèves devrait aussi être retirée.

Pour Adrien Quatennens, ce « passe autoritaire » ne « fait pas une bonne mesure en matière de politique sanitaire », et la fin de la gratuité systématique des tests RT-PCR et antigéniques sans ordonnance est une mesure « affreuse ». « On dérembourse les tests au moment où peut-être on craint le retour de l’épidémie », s’est-il indigné. A l’approche de l’hiver, le député plaide en revanche pour l’installation de purificateurs d’air dans les salles de classe. « Le passe sanitaire, c’est le ton monocorde du gouvernement qui n’a que ça à la bouche et qui est, en quelque sorte, exonéré de faire tout ce qu’il y aurait lieu de faire par ailleurs. »

Si ce coordinateur de la France insoumise salue le pourcentage de personnes vaccinées actuellement en France, il regrette néanmoins que cette couverture soit le résultat de la méthode qui « n’est pas la bonne », celle d’une incitation à partir de fin juillet à travers le passe sanitaire. « Il faut y aller par la conviction », a-t-il conseillé.

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