Censure partielle de la loi anticasseurs : « Cette décision est le résultat de l’hypocrisie du Président » selon Christian Jacob
Christian Jacob, patron des députés Les Républicains, revient sur la censure, par le Conseil constitutionnel, de l’article 3 de la loi dite « anticasseurs ».

Censure partielle de la loi anticasseurs : « Cette décision est le résultat de l’hypocrisie du Président » selon Christian Jacob

Christian Jacob, patron des députés Les Républicains, revient sur la censure, par le Conseil constitutionnel, de l’article 3 de la loi dite « anticasseurs ».
Public Sénat

Par Marion D'Hondt

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Jeudi 4 avril, le Conseil constitutionnel, saisi par Emmanuel Macron, a rendu sa décision : c’est une censure partielle, avec l’invalidation de l’article 3, permettant aux préfets d’interdire de manifester pendant une durée d’un mois sur l’ensemble du territoire.

Pour Christian Jacob, cette décision est « le résultat de l’hypocrisie » d’Emmanuel Macron. Pour lui, le Président a présenté le texte, l’a fait voter, puis a « immédiatement » saisi le Conseil des Sages en « se doutant bien » de sa décision. Le député pointe son « hypocrisie » ainsi que sa tendance à « se moquer du monde ».

« Je vous présente une loi, je demande à la voter, je demande aux ministres de la défendre, mais je la défère au Conseil constitutionnel, pour être sûr que l’article 3 soit invalidé. »

Christian Jacob poursuit, considérant que « si le Président n’est pas si hypocrite », il va « faire une deuxième délibération ». Le député considère qu’il est possible de faire valider le texte, y compris l’article 3, après réécriture. Mais il faut que cela soit fait « dans les plus brefs délais », alors que la mobilisation des Gilets jaunes ne se tarit pas.

Partager cet article

Dans la même thématique

PARIS Emmanuel Macron and Britain’s PM Keir Starmer  commemorations marking 106th anniversary of the November 11, 1918, Armistice
9min

Politique

Thierry Burkhard remplacé par Fabien Mandon à la tête des armées : « Visionnaire, c’était un chef assez charismatique », salue le sénateur Cédric Perrin

Le nouveau chef d’état-major des armées, Fabien Mandon, est un ancien pilote de chasse. Il était chef d’état-major particulier d’Emmanuel Macron. Il remplace Thierry Burkhard. « Il faut lui rendre hommage, car il y a quelques années, il parlait de la guerre de haute intensité à laquelle il fallait se préparer. C’était avant la guerre en Ukraine », salue la socialiste Hélène Conway-Mouret.

Le

Paris : Conseil National des Republicains – LR
9min

Politique

Municipales 2026 : les LR font de LFI leur ennemi public numéro 1

La stratégie déployée par Bruno Retailleau, le patron des LR, pour faire à tout prix barrage aux insoumis lors des prochaines municipales sous-tend de possibles rapprochements avec des candidats proches de l’extrême droite. LR envisage notamment de soutenir Robert Ménard, le maire de Béziers, ancien proche de Marine Le Pen.

Le

Retailleau Macron
9min

Politique

Par sa stratégie « des petits cailloux », Bruno Retailleau envoie « des marqueurs de droite » et sème la zizanie avec les macronistes

En attaquant le chef de l’Etat et en prédisant la fin du macronisme, le ministre de l’Intérieur continue de marquer sa différence. Une manière de préparer une éventuelle candidature à la présidentielle, tout en restant au gouvernement. Mais il met le socle commun sous haute tension. « Ça ne pourra pas durer très longtemps, c’est clair », met en garde François Patriat, fidèle du chef de l’Etat.

Le