Ces violences contre les parlementaires, sont « totalement inédites sous la Ve République »
Jean Garrigues, Professeur d’histoire contemporaine à l’université d’Orléans, est l’invité de Sénat 360 ce lundi. L’historien revient sur le phénomène de violences contre le personnel politique, qui a émaillé le mouvement des Gilets jaunes depuis ses débuts.

Ces violences contre les parlementaires, sont « totalement inédites sous la Ve République »

Jean Garrigues, Professeur d’histoire contemporaine à l’université d’Orléans, est l’invité de Sénat 360 ce lundi. L’historien revient sur le phénomène de violences contre le personnel politique, qui a émaillé le mouvement des Gilets jaunes depuis ses débuts.
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Par Marion D'Hondt

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Pour Jean Garrigues, ces violences sont « totalement inédites sous la Ve République et dans toute l’histoire de la République depuis 1870 ». Il met ces faits de violence en parallèle avec « les grandes révoltes des vignerons du début du 20e siècle », « les mouvements agrariens » ou encore « les mouvements poujadistes ».

Jean Garrigues considère que c’est la première fois que les violences sont si « massives ». Il est inédit de « s’en prendre à la fonction et aux individus ». Pour lui, « ce n’est pas sans rapport avec la crise de la démocratie représentative », « une crise morale qui dépasse la crise politique ».

Jean Garrigues met en cause « l’hystérisation de la vie publique », de la part des Gilets jaunes, « une France qui ne connaît pas les codes » et de la part d’hommes politiques, « qui jettent de l’huile sur le feu ». L’historien s’en prend spécifiquement à « ceux qui font du name and shame et désignent des députés à la vindicte publique ».

Dès lors, conclut-il, « il ne faut pas s’étonner que certaines personnes les prennent au mot ».

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