« Cette primaire est une claque pour Valls » selon Karoutchi

« Cette primaire est une claque pour Valls » selon Karoutchi

Interrogé au micro de « Sénat 360 », Roger Karoutchi, sénateur (LR) des Hauts-de-Seine, juge que le climat à gauche « ressemble un peu à un règlement de compte à OK Corral » et que Manuel Valls a pris « une claque » avec la primaire.
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Après avoir ironisé sur l’imbroglio autour des chiffres de la participation au 1er tour de la primaire à gauche, le sénateur (LR) des Hauts-de-Seine, Roger Karoutchi, a voulu souligner la mauvaise posture dans laquelle se trouve Manuel Valls : «  Au-delà de la mauvaise organisation, cette primaire signifie une claque pour Valls, parce qu’incontestablement l’ancien 1er ministre n’arrive que second (…)Même au sein des électeurs PS, on rejette le bilan de Hollande (…) Résultat des courses : vous avez un candidat de la gauche de la gauche, irréaliste, peu pragmatique, pas gestionnaire, qui va être choisi. Vous avez Mélenchon qui, lui, continuera sur l’axe socialiste de gauche communiste. Vous avez Macron, socialiste libéral, qui essaiera de prendre des voix un peu au centre, avec beaucoup de socialistes déçus ou Vallsistes qui finiront par le rejoindre (…) On ne sait plus très bien qui incarne quoi et qui représente quoi ». Et de porter l’estocade : « Une primaire contestée, contestable, des candidats favoris éliminés, Hollande qui n’a même pas voté à la primaire (…) Mélenchon en embuscade. Ça crée un climat à gauche qui ressemble un peu à un règlement de compte à OK Corral ».

Selon Roger Karoutchi, Benoît Hamon ne serait pas un adversaire dangereux pour François Fillon : « Son programme dépense à tout va, crée un revenu universel non financé… ».

Le sénateur (LR) des Hauts-de-Seine estime que cette primaire de gauche est « en réalité, une bataille pour la prochaine direction du Parti socialiste » et que Benoît Hamon sait qu’il ne sera pas au second tour de la présidentielle mais qu’il tente d’ « assurer le fait d’être 1er secrétaire du PS par la suite ».

Entre le « dur » de Benoît Hamon et « le flou » d’Emmanuel Macron, « la gauche a encore beaucoup de travail » conclut-il.

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