CFDT: le siège parisien « vandalisé » après l’appel à voter Macron

CFDT: le siège parisien « vandalisé » après l’appel à voter Macron

Le siège parisien de la CFDT a été "vandalisé" dimanche soir, une heure après l'appel de la confédération à battre Marine Le Pen...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le siège parisien de la CFDT a été "vandalisé" dimanche soir, une heure après l'appel de la confédération à battre Marine Le Pen et à voter pour Emmanuel Macron, a annoncé son service de presse lundi.

"Des vitres ont été brisées et un tag a été inscrit", a précisé le porte-parole de la CFDT, qui a évoqué la présence d'une centaine de manifestants. Le tag indique "Mort aux collabos".

Dimanche soir, dès l'annonce des résultats du premier tour, la CFDT a appelé à "battre la candidate du Front national" et "donc à voter Macron" au second tour de l'élection présidentielle, le 7 mai.

La CFDT "a pris ses responsabilités en appelant à voter pour le seul candidat républicain présent lors du second tour", explique-t-elle dans un communiqué lundi.

Elle a "affiché clairement son rejet du Front national. Cette prise de position est jugée inacceptable pour certains", analyse-t-elle.

Mais, dit la CFDT qui va porter plainte, le syndicat "a toujours dénoncé les totalitarismes et continuera à défendre les valeurs de démocratie".

La confédération, dont le siège se trouve dans le XIXe arrondissement, a soutenu toutes les réformes de ce quinquennat, dont la très décriée loi travail. Ses locaux avaient déjà été vandalisés en 2016, en plein conflit contre la loi travail.

Les autres syndicats ont condamné ces actions, la CGT les jugeant "inadmissibles" et dénonçant "fermement ce type de pratique".

"C'est par le débat et la force des idées qu'il faut convaincre et non par la violence", a insisté la confédération.

"Au delà des divergences syndicales, FO condamne la dégradation des locaux de la CFDT", a pour sa part tweeté Jean-Claude Mailly, le leader de FO.

Pour l'Unsa, syndicat très proche de la CFDT, "la liberté syndicale fait partie des libertés démocratiques fondamentales". "La violence, sous quelque forme qu'elle s'exerce, est inadmissible dans notre pays", a-t-elle ajouté.

Dans la même thématique

CFDT: le siège parisien « vandalisé » après l’appel à voter Macron
6min

Politique

Agences de l’état : Laurent Marcangeli ne veut pas fixer d’objectif chiffré pour éviter la « formation d’anticorps »

Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences de l’Etat, Laurent Marcangeli est revenu sur la méthode du gouvernement pour « simplifier » l’écosystème des agences et opérateurs de l’Etat. Les plans ministériels devraient être finalisés à la mi-juin et ce travail pourrait donner lieu à un projet de loi, voire une proposition de loi, a annoncé le ministre de la Fonction publique.

Le

CFDT: le siège parisien « vandalisé » après l’appel à voter Macron
7min

Politique

Présidence des LR : Laurent Wauquiez cible le « en même temps » de Bruno Retailleau

A 10 jours de l’élection du président des Républicains, Laurent Wauquiez laboure les terres de la droite pour aller chercher une victoire face au favori, Bruno Retailleau. Ce mercredi, dans un restaurant du XVe arrondissement de Paris, le chef de file des députés de droite a présenté sa candidature « de rupture » avec le pouvoir en place. Membre du gouvernement, l’élection de Bruno Retailleau à la tête des LR ferait prendre le risque, selon lui, d’une dilution de la droite dans le macronisme.

Le