Champigny: Ciotti contre tout « aménagement de peine »

Champigny: Ciotti contre tout « aménagement de peine »

Le député LR Eric Ciotti a demandé mercredi "qu'il n'y ait plus aucun aménagement de peine pour des condamnations qui...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le député LR Eric Ciotti a demandé mercredi "qu'il n'y ait plus aucun aménagement de peine pour des condamnations qui sanctionnent un outrage à un dépositaire de l'autorité publique", après l'agression filmée de deux policiers le soir du Nouvel An à Champigny-sur-Marne.

"Cette histoire est insupportable. Les images que l'on a vues, qui ont été diffusées sont d'une violence inouïe. On est face à une forme de barbarie contemporaine", a-t-il réagi sur BFMTV.

Interrogé sur la réponse à apporter, il estime que "les peines doivent être exécutées" se disant "naturellement favorable" au retour des peines planchers: "Je demande qu'il n y ait plus aucun aménagement de peine pour des condamnations qui sanctionnent un outrage à un dépositaire de l'autorité publique".

"Je veux aujourd'hui que l'on soit sur le long terme. Que le soutien aux policiers soit une priorité nationale. J'ai envie de dire ce matin +touche pas à mon flic+. Il faudrait qu'il y ait une réaction de notre pays, de l'Etat et de la société", a-t-il dit.

"L'Etat a le devoir de protéger les policiers car ils incarnent l'autorité républicaine mais il faut qu'on dise aujourd'hui que toucher à un policier ou à un gendarme, toucher à un pompier, à ceux qui portent l'uniforme et qui sont détenteurs de l'autorité de la République, est une ligne infranchissable. On n'a pas dit ça, on a banalisé les violences", a-t-il dénoncé.

Le député des Alpes-Maritimes a également déploré la baisse des effectifs de policiers à l’œuvre depuis plusieurs décennies - "depuis 50 ans et j'englobe tous les gouvernements y compris ceux que j'ai soutenus, qui portent une responsabilité dans l'affaiblissement de l’État régalien".

Des propos partagés par Damien Abad, troisième vice-président de LR, selon qui "avec le non-rétablissement de la peine plancher, on généralise ce sentiment d'impunité (...) Fermer la porte sur ce sujet est une erreur de la part du gouvernement".

La police de sécurité du quotidien prônée par l'actuel gouvernement, est "une police de pacotille", a accusé M. Abad sur RTL.

"Ce n'est pas la police de sécurité du quotidien qui aurait empêché les évènements du 31 décembre. Donc il nous faut une police qui soit suffisamment en capacité de pouvoir agir dans ces quartiers sensibles", a-t-il dit.

Dans la même thématique

Champigny: Ciotti contre tout « aménagement de peine »
6min

Politique

Agences de l’état : Laurent Marcangeli ne veut pas fixer d’objectif chiffré pour éviter la « formation d’anticorps »

Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences de l’Etat, Laurent Marcangeli est revenu sur la méthode du gouvernement pour « simplifier » l’écosystème des agences et opérateurs de l’Etat. Les plans ministériels devraient être finalisés à la mi-juin et ce travail pourrait donner lieu à un projet de loi, voire une proposition de loi, a annoncé le ministre de la Fonction publique.

Le

Champigny: Ciotti contre tout « aménagement de peine »
7min

Politique

Présidence des LR : Laurent Wauquiez cible le « en même temps » de Bruno Retailleau

A 10 jours de l’élection du président des Républicains, Laurent Wauquiez laboure les terres de la droite pour aller chercher une victoire face au favori, Bruno Retailleau. Ce mercredi, dans un restaurant du XVe arrondissement de Paris, le chef de file des députés de droite a présenté sa candidature « de rupture » avec le pouvoir en place. Membre du gouvernement, l’élection de Bruno Retailleau à la tête des LR ferait prendre le risque, selon lui, d’une dilution de la droite dans le macronisme.

Le