Chèque carburant : Agnès Pannier-Runacher veut un résultat « rapidement visible pour les Français »

Chèque carburant : Agnès Pannier-Runacher veut un résultat « rapidement visible pour les Français »

Les arbitrages sont « encore en cours ». La ministre déléguée chargée de l’Industrie a indiqué ce 18 octobre que le gouvernement réfléchissait toujours au mécanisme qui atténuera la flambée des prix du carburant pour les Français « qui en ont le plus besoin ». L’annonce se fera dans les « prochains jours ou semaines ».
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

La hausse des prix des carburants arrive au plus mauvais moment pour le gouvernement, à six mois de l’élection présidentielle. Invitée ce 18 octobre de l’émission Audition publique (sur Public Sénat et LCP-AN, en partenariat avec Le Figaro), la ministre déléguée chargée de l’Industrie fait partie des membres du gouvernement au front. Elle va notamment recevoir ce mardi les entreprises particulièrement impactées par la hausse des cours de l’énergie. Plusieurs marges de manœuvre sont sur la table. Elles sont techniques. « ll pourrait y avoir a minima des pistes d’annonces, peut-être des annonces », a-t-elle promis.

Le coup de pouce à destination des ménages n’est, lui, pas encore finalisé. Une chose est sûre : il ne passera pas par une baisse de la fiscalité sur les carburants. Trop coûteuse pour les finances publiques, pour un résultat peu perceptible pour les consommateurs. « À ce stade, c’est la piste qui n’est pas privilégiée », a-t-elle répété. « Plus approprié », un chèque carburant tiendrait la corde. Il s’inspirerait du même modèle que le chèque énergie versé à six millions de foyers modestes, pour régler une partie des dépenses de chauffage. « En tout état de cause, c’est ce scénario que nous privilégions, mais rien n’est tranché sur le chèque carburant […] Ce qui est important aujourd’hui pour nous, très simplement, c’est que ce soit rapidement visible pour les Français dans leur portefeuille. » La ministre a particulièrement insisté sur « ceux qui en ont le plus besoin et qui ont le plus besoin de leur voiture ».

« Les arbitrages sont encore en cours », les annonces pourraient avoir lieu « dans les prochains jours ou semaines », a-t-elle précisé.

>> Lire aussi : Flambée des prix de l’énergie : « La crise est essentiellement conjoncturelle », assure l’économiste Frédéric Gonand

 

Dans la même thématique

SIPA_01112686_000045
4min

Politique

Pourquoi commémore-t-on l’abolition de l’esclavage le 10 mai en Métropole ?

Depuis 2006, le 10 mai est la date de la journée nationale officielle de commémoration des mémoires de la traite négrière, de l’esclavage et de leurs abolitions. Une cérémonie à laquelle participe le président de la République ou le Premier ministre. Dans les territoires d’Outre-mer, les commémorations ont lieu à d’autres dates. Explications.

Le

Chèque carburant : Agnès Pannier-Runacher veut un résultat « rapidement visible pour les Français »
6min

Politique

Agences de l’état : Laurent Marcangeli ne veut pas fixer d’objectif chiffré pour éviter la « formation d’anticorps »

Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences de l’Etat, Laurent Marcangeli est revenu sur la méthode du gouvernement pour « simplifier » l’écosystème des agences et opérateurs de l’Etat. Les plans ministériels devraient être finalisés à la mi-juin et ce travail pourrait donner lieu à un projet de loi, voire une proposition de loi, a annoncé le ministre de la Fonction publique.

Le

Chèque carburant : Agnès Pannier-Runacher veut un résultat « rapidement visible pour les Français »
7min

Politique

Présidence des LR : Laurent Wauquiez cible le « en même temps » de Bruno Retailleau

A 10 jours de l’élection du président des Républicains, Laurent Wauquiez laboure les terres de la droite pour aller chercher une victoire face au favori, Bruno Retailleau. Ce mercredi, dans un restaurant du XVe arrondissement de Paris, le chef de file des députés de droite a présenté sa candidature « de rupture » avec le pouvoir en place. Membre du gouvernement, l’élection de Bruno Retailleau à la tête des LR ferait prendre le risque, selon lui, d’une dilution de la droite dans le macronisme.

Le