Christian Cambon, président de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées et sénateur (LR) du Val-de-Marne s’est recueilli devant la dépouille du Colonel Beltrame avec le président du Sénat, Gérard Larcher, avant qu’un hommage ne soit rendu aux victimes de l’attentat de Trèbes, au Sénat.
« C’est très important que la représentation nationale montre que nous sommes solidaires. Nous avons des responsabilités (…) en matière de lutte contre le terrorisme » insiste-t-il.
Le sénateur (LR) du Val-de-Marne ne souhaite pas participer à la polémique déclenchée, notamment, par les propos de Laurent Wauquiez, président du groupe LR, sur le retour de l’état d’urgence ou la rétention pour tous les fichés S, pour radicalisation, jugés dangereux.
« Il faut laisser le temps à l’émotion (…) Il va toujours être temps après de regarder comment les choses se sont passées » déclare-t-il.
Christian Cambon explique qu’il n’est pas en faveur d’un retour à l’état d’urgence : « Personnellement, je ne suis pas persuadé que ce soit la bonne formule (…) La loi de sécurité a repris de très nombreuses dispositions de l’état d’urgence. Il faut arrêter à chaque fois qu’il y a un problème, de dire on va voter une loi supplémentaire. Nous avons tous les moyens juridiques pour faire face. »
Le président de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées, va appeler à plus de moyens dans la future loi de programmation militaire : « Ça va faire partie des suggestions que nous allons faire dans quelques jours, lorsque le texte va venir ici au Sénat. »