Christian Jacob dénonce la « trahison » de ceux qui s’allient à En Marche
Le député Christian Jacob, favori dans la course à la présidence du parti Les Républicains, a dénoncé samedi la "trahison" des...

Christian Jacob dénonce la « trahison » de ceux qui s’allient à En Marche

Le député Christian Jacob, favori dans la course à la présidence du parti Les Républicains, a dénoncé samedi la "trahison" des...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Le député Christian Jacob, favori dans la course à la présidence du parti Les Républicains, a dénoncé samedi la "trahison" des élus partis à En Marche et plaidé pour un travail "d'équipe".

"Au milieu du gué, ceux qui faisaient campagne sous nos couleurs basculent dans l'autre camp. Jamais on n'avait connu ce niveau de trahison", a dénoncé l'élu de Seine-et-Marne devant l'université d'été de LR à La Baule.

"Partout où on a gagné, on a gagné dans le rassemblement", a-t-il insisté.

Mais "notre ADN n'est pas de passer des accords de boutiquiers", a ajouté Christian Jacob, qui a redit son opposition "sans ambiguïté" à ces alliances, qui feraient perdre LR aux élections sénatoriales puis aux départementales et régionales.

Il s'est dit en revanche "parfaitement conscient" que "ce n'est jamais un état-major" qui concevait les listes pour les municipales.

Plusieurs ténors du parti ne sont pas venus à La Baule, alors que d'autres ont quitté le parti ou sont tentés de s'allier avec En Marche aux municipales. La présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse, qui a claqué la porte de LR en juin après la débâcle des européennes (8,48%), organise sa propre rentrée le même jour en Corrèze.

Pour autant "il ne faut pas se rétrécir, se recroqueviller, il faut voir grand", a plaidé M. Jacob en expliquant qu'"on gagne en équipe". Il a rappelé que le RPR, devenu UMP puis LR, "c'était un rassemblement pour la République", avec Philippe Séguin et Charles Pasqua mais aussi Alain Juppé, "chacun avec leur sensibilité".

Son concurrent le député de l'Yonne Guillaume Larrivé a critiqué ceux "qui ont pris des chemins de traverse" ou sont allés "prendre le bon air de la Corrèze" pour "bénéficier le jour venu de nos militants, de notre réseau d'élus".

Ce tenant d'une ligne "nationale et libérale" a souhaité "transformer" LR en "parti de la nation et de la liberté, c'est-à-dire (en) parti de la France libre", désireux d'"arrêter l'immigration de masse" et de "lutter contre l'islamisation".

Au nom du "gaullisme" qui n'est pour lui "compatible ni avec la collusion, ni avec le renoncement", le troisième candidat dans cette course, le député du Vaucluse Julie Aubert a défendu un parti de "droite forte" et "populaire".

"La réponse (à la crise que traverse LR) est dans l'audace et l'enracinement", a-t-il déclaré, invitant les militants "au sursaut, au combat, à la grande clarification" face au "marionisme" de Marion Maréchal, ancienne députée FN de son département, et au "macronisme, qui ont un point commun, l’ambiguïté".

Partager cet article

Dans la même thématique

Christian Jacob dénonce la « trahison » de ceux qui s’allient à En Marche
3min

Politique

Parlement européen : « la droite traditionnelle pro-européenne joue avec l’extrême droite » pour Javier Moreno Sanchez   

« Un discours ferme et rassembleur ». Pour la députée centriste du groupe Renew, Fabienne Keller, les propos tenus par Ursula von der Leyen sont « absolument essentiels en ce moment historique où nous sommes en tension maximum avec Vladimir Poutine ». La présidente de l’exécutif européen a en effet annoncé une esquisse de nouvelles sanctions contre la Russie. Dans ce contexte, l’eurodéputée française estime que « la défense que l’on n’a pas voulue dans les années 50, s’impose à nous » désormais.   « C’est un peu tard mais elle commence à réagir »   Concernant le conflit israélo-palestinien, l’eurodéputé espagnol Javier Moreno Sanchez espère que qu’Ursula von der Leyen ira plus loin dans la condamnation des actes commis par l’Etat hébreu. « Ce que nous lui demandons, c’est qu’elle agisse avec la même fermeté dans les deux guerres qu’on a à nos portes ». A la surprise générale, la présidente de la Commission a annoncé vouloir suspendre une partie de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, mais pour le social-démocrate, c’est l’ensemble de ce texte qui doit remis en cause.     Mais pour l’eurodéputé espagnol, l’urgence est de ne pas revenir sur les grands textes des précédentes mandatures de la Commission. Qu’il s’agisse du pacte migratoire ou des mesures écologiques, « il ne faut pas qu’Ursula von der Leyen démonte les propositions qu’elle a faites (…) on ne savait pas que la droite traditionnelle pro-européenne allait jouer avec l’extrême droite ».  « Ce n’est pas une Europe sociale, mais une Europe militariste »   Le groupe des Conservateurs et réformistes est nettement plus critique vis-à-vis du grand oral de la présidente de la commission. L’élu roumain Gheorghe Piperea souhaite la démission de la commissaire allemande. En juillet, il faisait déjà partie de ceux qui avait voté une motion de censure à l’encontre de cette dernière. Pour cet eurodéputé conservateur l’Union européenne nourrirait le conflit ukrainien en multipliant ses aides, notamment militaires. Ce député a par ailleurs dénoncé l’accord commercial conclu « sur un terrain de golf en Ecosse » entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, le qualifiant « d’échec ».    Retrouver l’intégralité de l’émission en intégralité ici  

Le

Avis d’arret de travail Illustration
9min

Politique

Report de congés pour cause d’arrêt maladie : la délégation aux entreprises du Sénat saisit Sébastien Lecornu face à une décision « terrible » pour les PME

« Je saisis par courrier le premier ministre pour qu’une action au sommet de l’Etat soit engagée dans les plus brefs délais auprès des instances européennes », annonce à publicsenat.fr le président de la délégation aux entreprises du Sénat, le sénateur LR Olivier Rietmann, alors qu’un salarié malade pendant ses vacances pourra reporter ses congés, selon une décision de la Cour de cassation.

Le