Christophe Castaner, député pro-Macron, « suspend » son appartenance au PS
Le député socialiste Christophe Castaner a adressé lundi un courrier au numéro un du PS, Jean-Christophe Cambadélis pour lui...

Christophe Castaner, député pro-Macron, « suspend » son appartenance au PS

Le député socialiste Christophe Castaner a adressé lundi un courrier au numéro un du PS, Jean-Christophe Cambadélis pour lui...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le député socialiste Christophe Castaner a adressé lundi un courrier au numéro un du PS, Jean-Christophe Cambadélis pour lui indiquer qu'il "suspendait" son appartenance au parti et apporterait son parrainage au leader d'En marche!, Emmanuel Macron.

"Je t'annonce suspendre immédiatement mon appartenance au Parti socialiste", écrit l'élu des Alpes-de-Haute-Provence dans ce courrier, diffusé par Le Figaro, et dont le député a confirmé à l'AFP la teneur.

Il souligne avoir été militant au PS "depuis plus de 30 ans" et assure ne formuler "aucun reproche" au parti dont il a été "fidèle tout le temps, fier souvent".

Mais, dit-il, "il ne m'est pas possible de me ranger derrière celui qui fut le chef de file des frondeurs pendant 5 ans. Aussi, je ne lui donnerai donc pas mon parrainage pour l'élection présidentielle et j'accorderai celui-ci à Emmanuel Macron, dont je sais qu'il sera le seul rempart au Front national".

Le député ajoute que ce choix de ne pas se ranger derrière Benoît Hamon est une "décision lourde" pour lui mais que s'il a pu se "trouver, souvent, minoritaire au sein du parti, ce ne fut jamais pour voir celui-ci se tourner vers la gauche radicale, oubliant le réel au nom d'un faux idéal".

Jean-Christophe Cambadélis avait fait savoir début février que les élus qui parraineraient M. Macron seraient exclus. D'autres proches du candidat, dont le secrétaire général d'En Marche! Richard Ferrand, ont toujours l'étiquette socialiste.

Partager cet article

Dans la même thématique

13-UNIS : la course en hommage aux 10 ans des attentats de novembre 2015
5min

Politique

Commémoration du 13 novembre : 10 ans après les attentats, la menace terroriste « s’accroît »

Alors que la France rend hommage aux victimes des attentats de Paris de 2015, le ministre de l’Intérieur a appelé les préfets à « renforcer les mesures de vigilance ». Le procureur national antiterroriste (Pnat) Olivier Christen, indique même que la menace terroriste, jihadiste, d’ultradroite ou émanant d’Etats étrangers « s’accroît ».

Le

France Paris Shooting
4min

Politique

Attentats du 13 novembre 2015 : dix ans après, comment les lois antiterroristes ont évolué ?

Dix ans après le traumatisme des attentats du 13 novembre 2015, le cadre juridique permettant la prévention et la répression d’actes terroristes a largement évolué. Après les attaques du Bataclan, des terrasses parisiennes et du Stade de France ayant fait 131 morts et plus de 400 blessés, la France avait basculé dans l’état d’urgence, un régime juridique d’exception qui a influencé les évolutions législatives.

Le

Christophe Castaner, député pro-Macron, « suspend » son appartenance au PS
4min

Politique

Immigration : Laurent Nunez a « bon espoir que le plan 3 000 places de centres de rétention administrative aboutisse en 2029 »

A l’approche de l’examen du budget, le ministre de l’Intérieur, Laurent Nunez était auditionné par commission des lois du Sénat a présenté des crédits en hausse pour la mission sécurité et immigration de son ministère. Il en a profité pour confirmer que l’objectif 3 000 places en des centres de rétention administrative, initialement prévu pour 2027, ne sera pas tenu, comme l’avait révélé un rapport du Sénat.

Le

5min

Politique

Budget : des sénateurs souhaitent assouplir le droit des successions pour favoriser les dons aux associations

Les sénateurs Bernard Jomier et Grégory Blanc (Place Publique) ont déposé un amendement au projet de loi de finances 2026, visant à élargir la liberté des légataires dans la transmission de leur patrimoine, pour favoriser les donations aux causes d’intérêt général. De quoi permettre un débat « le plus large possible » selon les élus, dans une séquence budgétaire intense.

Le