Christophe Castaner « est dans une situation de pression énorme », défend Pascal Durand

Christophe Castaner « est dans une situation de pression énorme », défend Pascal Durand

Après les évènements de l’hôpital La Pitié-Salpêtrière, le candidat aux élections européennes sur la liste Renaissance a souligné que le contexte était difficile pour le ministre de l’Intérieur, attaqué de tout bord par l’opposition.
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Le ministre de l’Intérieur est une nouvelle fois dans la tourmente, après sa prise de position sur l’hôpital de La Pitié-Salpêtrière le jour de la manifestation du 1er mai. « On a attaqué un hôpital, on a agressé son personnel soignant », avait condamné Christophe Castaner, face aux images de manifestants se dirigeant vers l’intérieur d’un service de réanimation. Or, selon de nombreux témoignages et vidéos, les personnes présentes cherchaient à échapper à une charge de la police.

« Sur ces sujets-là, il faut toujours rester prudent, dans un sens comme dans l'autre », commente ce matin sur notre antenne Pascal Durand, député européen, investi sur la liste Renaissance aux européennes. L’ancien secrétaire national d’Europe Écologie-Les Verts assure vouloir ne faire « de procès à personne », mais enchaîne en s’indignant de la violence du côté des cortèges. « Tout ce qu’on sait, c’est que fut un temps où on pouvait manifester calmement dans ce pays. »

Mais alors pourquoi une réaction aussi précipitée du « premier policier de France », quelques heures seulement après les faits ? « Il est dans une situation de pression qui est énorme, avec des forces de police qui sont épuisées », a rappelé Pascal Durand. « C’est clair que, quand un ministre de l’Intérieur est appelé par les forces de police qui sont sur le terrain, et qu’on le prévient qu’il y a une entrée en force – parce qu’il y a quand même une grille qui a sauté – dans un hôpital, tout de suite il se manifeste en disant : où va-t-on ? »

À trois jours du début d’une grande conférence sociale, l’eurodéputé appelle les esprits à l’apaisement. « Il faut revenir au dialogue social […] Il faut que la violence cesse dans tous les sens. »

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