Christophe Castaner : « Un triste sire à l’Intérieur » pour Éric Coquerel
Invité de l’émission Parlement Hebdo sur les chaînes parlementaires, le député LFI, Éric Coquerel est revenu sur l’incident de séance qui a eu lieu cette semaine entre Christophe Castaner et les sénateurs LR. 

Christophe Castaner : « Un triste sire à l’Intérieur » pour Éric Coquerel

Invité de l’émission Parlement Hebdo sur les chaînes parlementaires, le député LFI, Éric Coquerel est revenu sur l’incident de séance qui a eu lieu cette semaine entre Christophe Castaner et les sénateurs LR. 
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Mardi, deux questions d’actualité au gouvernement (CAG) du Sénat ont porté sur la mort, ce week-end, d’un adolescent de 13 ans dans une violente bagarre en Seine-Saint-Denis. Philippe Dallier sénateur (LR) a demandé au gouvernement s’il avait pris la mesure du problème. Les réponses du nouveau ministre de l’Intérieur Christophe Castaner, avait provoqué la « sidération » du sénateur. Le groupe LR du Sénat avait décidé de quitter l’hémicycle avant même la fin des CAG et de huer le nouveau ministre de l’Intérieur (voir nos articles ici et ici).

 

Interrogé sur cet évènement, Éric Coquerel, député La France Insoumise de Seine-Saint-Denis a qualifié Christophe Castaner de « triste sire à l’Intérieur ». « Je connais Philippe Dallier, on n’est pas d’accord sur beaucoup de choses. Mais on a été ensemble voir le Premier ministre avec tous les parlementaires, de toutes les couleurs politiques de Seine-Saint-Denis, poser le problème de l’inégalité de fait en Seine-Saint-Denis (…) Et le fait que sur tous les plans, en termes d’éducation, en termes de sécurité, en termes d’emploi, la République ne fait pas son devoir (...) et la question (de Philippe Dallier) elle était dans ce sens-là, après un drame terrible (…) et Castaner répond de manière totalement politicienne » a estimé le député avant d’ajouter : « Je me demande s’il n’est pas en train de faire un concours pour faire pire que Collomb ».

 

 

Partager cet article

Dans la même thématique

MAcron 3 ok
10min

Politique

« Labellisation » des médias : la polémique enfle entre Emmanuel Macron, les médias Bolloré, LR et RN

En parlant de « labellisation » des médias, qui serait faite par les journalistes et non l’Etat, Emmanuel Macron a suscité l’ire des médias du groupe Bolloré, comme du RN et des LR. Au point que l’Elysée réponde en vidéo pour démentir les « fausses informations », au risque de relancer la polémique. Sur le fond, le sujet divise. Le sénateur LR, Olivier Paccaud, va jusqu’à parler de « dérive totalitaire », quand la sénatrice PS, Sylvie Robert, salue les propos « salutaires » d’Emmanuel Macron.

Le

Mericourt: Emmanuel Macron meets with  readers of the Ebra group,
6min

Politique

Labels et régulations des médias : ce qui existe en France et en Europe

En lançant l’idée de la création d’un « label » pour les médias, Emmanuel Macron a suscité un tollé dans une partie de la classe politique. Pourtant, en France et en Europe, de nombreux acteurs, publics et privés, participent à la régulation des médias et cherchent à orienter la production des contenus vers un respect maximum des règles d’éthique et de déontologie.

Le

Christophe Castaner : « Un triste sire à l’Intérieur » pour Éric Coquerel
3min

Politique

Lutte contre la vie chère : Le Sénat vote la pérennisation du taux de TVA à 0 % sur les produits de première nécessité en Outre-mer

Un mois après l’adoption du projet de loi contre la vie chère, le Sénat a inscrit dans le budget 2026 l’un des engagements du gouvernement après les manifestations qui avait secoué la Martinique l’année dernière. Alors qu’il est prévu jusqu’à fin 2027, les élus ont voté le taux de TVA à 0 % sur les produits de première nécessité en Guadeloupe, Martinique et à La Réunion.

Le

Draguignan:  David Rachline appeared in criminal court
2min

Politique

David Rachline démissionne de la vice-présidence du RN

Visé par plusieurs enquêtes, le maire de Fréjus, David Rachline, a annoncé mardi sa démission de la vice-présidence du Rassemblement national. À 37 ans, l’un des plus anciens cadres du mouvement dit vouloir éviter que les accusations le visant ne parasitent la campagne du RN.

Le