Ciotti (LR) accuse Macron de vouloir « détruire » Les Républicains
Le secrétaire général adjoint Les Républicains Eric Ciotti a accusé mardi le président élu Emmanuel Macron de vouloir "détruire"...

Ciotti (LR) accuse Macron de vouloir « détruire » Les Républicains

Le secrétaire général adjoint Les Républicains Eric Ciotti a accusé mardi le président élu Emmanuel Macron de vouloir "détruire"...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le secrétaire général adjoint Les Républicains Eric Ciotti a accusé mardi le président élu Emmanuel Macron de vouloir "détruire" son parti mais aussi le PS en essayant de faire "des petits débauchages", affirmant que côté socialiste "ça a marché".

"Emmanuel Macron a gagné sur une forme d’ambiguïté, sur son projet, sur ceux avec qui il va gouverner (...). Il essaye de faire des petits débauchages", a affirmé M. Ciotti sur BFMTV/RMC. Il "veut détruire Les Républicains, il veut détruire le PS. Le PS, ça a marché, ça c'est fait. Mais nous, il ne nous détruira pas. Parce qu'on a une colonne vertébrale, des convictions des valeurs", a-t-il ajouté.

"On est là, il n'y a pas eu d'implosion", a insisté le député et président du conseil général des Alpes-Maritimes.

Il s'est déclaré notamment "rassuré" par le fait que Christian Estrosi ait démenti toute volonté d'entrer dans le futur nouveau gouvernement en annonçant lundi sa démission de la présidence de la région Paca (Provence-Alpes-Côte d'Azur).

M. Ciotti, qui a affirmé avoir voté blanc au second tour notamment pour ne pas donner un "blanc seing" à Emmanuel Macron et parce qu'il n'y avait "pas de danger Front national" selon lui, a aussi dit ne pas faire "confiance" au président élu sur "sa capacité à rompre avec François Hollande".

"Hier, la caresse sur la nuque quand il le raccompagne à sa voiture était assez révélatrice", a-t-il déclaré, au sujet des cérémonies du 8 mai auxquelles ont assisté le chef de l'Etat sortant et le président élu.

Pour M. Ciotti, qui sera candidat aux législatives et quittera s'il est élu la présidence du département pour respecter la loi sur le non-cumul des mandats, "le PS est En marche!" et M. Macron "va de plus en plus être le représentant de la gauche".

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris : session of questions to the government at the Senate
6min

Politique

Sébastien Lecornu aux sénateurs : « Je ne serai pas le premier ministre qui fera une passation de pouvoir avec Jordan Bardella »

Alors que les relations se sont dégradées entre la majorité sénatoriale et le premier ministre, Sébastien Lecornu s’est rendu à la conférence des présidents du Sénat. Si le geste « a été salué par le président Larcher », il reste insuffisant pour gommer les « frustrations » de sénateurs qui apprennent maintenant les concessions faites au PS « en regardant la télé ». Cherchant à « dramatiser », selon l’un des participants, « il a dit que "censure vaudra démission et que ça vaudra dissolution" ».

Le

France Macron
5min

Politique

« Demain soir, si tout va bien, Alfred Dreyfus sera général » : le Sénat s’apprête à voter un « texte très symbolique », malgré quelques difficultés…

Les sénateurs examinent ce jeudi la proposition de loi de Gabriel Attal élevant à titre posthume Alfred Dreyfus au grade de général de brigade. Les sénateurs PS, qui ont déposé un texte identique via Patrick Kanner, ont repris à leur compte le texte de l’ancien premier ministre pour lui permettre d’aller au bout, malgré les « réserves », voire l’opposition « d’Emmanuel Macron », selon le patron des sénateurs PS.

Le