Claude Érignac « incarnait la République, une République une et indivisible », pour Gérard Larcher

Claude Érignac « incarnait la République, une République une et indivisible », pour Gérard Larcher

Le président du Sénat, présent ce matin à la cérémonie marquant les 20 ans de l’assassinat du préfet à Ajaccio, a une nouvelle fois rendu hommage au haut fonctionnaire. Une séquence suivie d’applaudissements dans l’hémicycle.
Public Sénat

Temps de lecture :

1 min

Publié le

Mis à jour le

Représenté par son président Gérard Larcher, et par le président de la commission des Lois, le sénateur Philippe Bas, le Sénat a assisté ce matin à Ajaccio, à la cérémonie d’hommage à Claude Érignac, le préfet de l’île abattu il y a 20 ans jour pour jour, par un commando d’indépendantistes corses.

Avant d’ouvrir la séance de questions d’actualité au gouvernement, Gérard Larcher a salué une nouvelle fois la mémoire de ce représentant de l’État, « lâchement assassiné » :

« Rien ne justifiera jamais la mort d’un homme qui incarnait la République, une république une et indivisible. »

Ce rappel à l’un des principes constitutionnels n’est pas anodin, à l’heure où Emmanuel Macron s’apprête à rencontrer les dirigeants nationalistes de l’île, demandeurs d’une plus grande autonomie.

« Rendre hommage à Claude Érignac, c’est avant tout continuer à nous battre ensemble pour cet idéal auquel je sais que vous êtes tous et toutes profondément attachés », a conclu Gérard Larcher, avant des applaudissements prolongés sur les bancs de l’ensemble de l’hémicycle.

Dans la même thématique

Paris : Speech of Emmanuel Macron at La Sorbonne
7min

Politique

Partage de la dissuasion nucléaire : « Une nouvelle fois, le Président Macron improvise, au détriment de notre crédibilité »

Après un discours particulièrement scruté à la Sorbonne, Emmanuel Macron a répété sa volonté « d’ouvrir le débat » sur la mutualisation des armes nucléaires françaises avec les autres Etats de l’Union européenne. Si le président de la République est resté flou sur ses propositions, ces déclarations ont suscité un rejet quasi unanime au sein de la classe politique française.

Le

Paris : QAG au Senat
5min

Politique

Narcotrafic : « Le garde des Sceaux semble avoir suivi de près nos auditions », note le rapporteur de la commission d’enquête sénatoriale

Nouveau statut de repenti, nouveau parquet national anticriminalité organisée (PNACO), nouveau crime « d’association de malfaiteurs en bande organisée »… Le garde des Sceaux a annoncé plusieurs pistes pour lutter contre le « haut du spectre » du narcotrafic. Des annonces qui s’inspirent largement des travaux de la commission d’enquête sénatoriale qui remettra son rapport le 14 mai.

Le