Claude Malhuret, « très en colère », de la remise en question du Sénat

Claude Malhuret, « très en colère », de la remise en question du Sénat

Au micro de Public Sénat, Claude Malhuret, président du groupe Les indépendants au Sénat, sénateur de l’Allier, réagit, après les vœux à la presse de Gérard Larcher.
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Lors de ses vœux à la presse, Gérard Larcher, le président du Sénat, a expliqué qu’Emmanuel Macron lui avait confié ne pas souhaiter une fusion entre le Conseil économique et social (CESE) et le Sénat.

Claude Malhuret, président du groupe Les indépendants au Sénat et sénateur de l’Allier, a réagi au micro de Public Sénat, à cette information : « Je suis stupéfait depuis quelques semaines, de voir que revient et qu’on reparle systématiquement de la remise en cause du bicamérisme (…) Tout le monde devrait savoir qu’il n’y a pas de grands pays démocratiques, sans bicamérisme. »

Et il ajoute : « Il faut qu’il y ait une chambre qui ne soit pas élue en même temps que l’exécutif (…) Je suis très en colère du fait que l’on puisse remettre ça en question. C’est une évidence. »

Interrogé sur l’intervention du président de la République à Grand-Bourgtheroulde, dans un exercice de questions-réponses face à des maires, le sénateur de l’Allier répond : « Le symbole était fort (…) Cette rencontre, ça voulait dire : « j’ai compris, que je n’avais pas parlé aux corps intermédiaires, que je n’avais pas parlé aux élus locaux, qu’il faut aujourd’hui leur reparler ». »

« Je ne sais pas si le grand débat est sauvé, je ne sais pas s’il aboutira à des choses positives mais il est certain que c’est une aide considérable à son démarrage. Et une aide qui était nécessaire parce qu’il y avait beaucoup de scepticisme. »

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