Clémentine Autain : « la France devrait avoir une parole ferme contre le régime d’Erdogan »

Clémentine Autain : « la France devrait avoir une parole ferme contre le régime d’Erdogan »

Invitée de l’émission Territoires d’Infos sur Public Sénat et Sud Radio, Clémentine Autain, soutien de Jean-Luc Mélenchon a condamné l’autorisation d’un meeting à Metz où participait le ministre turc des affaires étrangères.
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Venu plaider pour l'adoption du projet de révision constitutionnelle renforçant les pouvoirs du président Recep Tayyip Erdogan, le chef de la diplomatie turque Mevlut Cavusoglu s'est exprimé, dimanche, devant un millier de personnes de la communauté turque de l'est de la France. Après les refus de l’Allemagne et des Pays-Bas d’autoriser un meeting similaire, Jean-Marc Ayrault ministre des affaires étrangères est accusé par la plupart des candidats à l’élection présidentielle de briser la solidarité européenne. Seul, Benoît Hamon, candidat socialiste, a appuyé la position française dans une volonté d’apaisement avec l’Etat turc. Pour Clémentine Autain, conseillère régionale d’Ile de France et soutien de Jean-Luc Mélenchon « la France devrait avoir une parole claire, ferme contre le régime d’Erdogan ». « Je trouve assez inquiétante l’attitude de la France » ajoute-t-elle sans présager toutefois de ce qu’aurait fait le candidat de la France Insoumise dans des circonstances similaires. « Je ne sais pas, il faut lui poser la question. Mais ce que je peux vous dire c’est que les forces politiques qui soutiennent Jean-Luc Mélenchon, sont, de façon récurrente, présentes dans des meetings qui contestent le régime d’Erdogan ».

Clémentine Autain: "je ne crois pas que l'Etat d'urgence nous aide à lutter contre le terrorisme"
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Clémentine Autain a également estimé que l’état d’urgence « n’aidait pas à lutter contre le terrorisme ». « Ce dont nous avons besoin, c’est d’investir dans le renseignement, ça suppose de l’humain (…) L’état d’urgence est utilisé pour pénaliser les mouvements sociaux » (…) La lutte contre le terrorisme, c’est sur le terrain, c’est de l’humain, c’est du partage des expériences des familles qui sont en souffrance et qui voient leurs enfants dériver. Comment on arrive à les protéger ? Comment on arrive à empêcher leur départ ? C’est sur ça qu’il faut travailler, finement ».

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