Clémentine Autain : « la France devrait avoir une parole ferme contre le régime d’Erdogan »
Invitée de l’émission Territoires d’Infos sur Public Sénat et Sud Radio, Clémentine Autain, soutien de Jean-Luc Mélenchon a condamné l’autorisation d’un meeting à Metz où participait le ministre turc des affaires étrangères.

Clémentine Autain : « la France devrait avoir une parole ferme contre le régime d’Erdogan »

Invitée de l’émission Territoires d’Infos sur Public Sénat et Sud Radio, Clémentine Autain, soutien de Jean-Luc Mélenchon a condamné l’autorisation d’un meeting à Metz où participait le ministre turc des affaires étrangères.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Venu plaider pour l'adoption du projet de révision constitutionnelle renforçant les pouvoirs du président Recep Tayyip Erdogan, le chef de la diplomatie turque Mevlut Cavusoglu s'est exprimé, dimanche, devant un millier de personnes de la communauté turque de l'est de la France. Après les refus de l’Allemagne et des Pays-Bas d’autoriser un meeting similaire, Jean-Marc Ayrault ministre des affaires étrangères est accusé par la plupart des candidats à l’élection présidentielle de briser la solidarité européenne. Seul, Benoît Hamon, candidat socialiste, a appuyé la position française dans une volonté d’apaisement avec l’Etat turc. Pour Clémentine Autain, conseillère régionale d’Ile de France et soutien de Jean-Luc Mélenchon « la France devrait avoir une parole claire, ferme contre le régime d’Erdogan ». « Je trouve assez inquiétante l’attitude de la France » ajoute-t-elle sans présager toutefois de ce qu’aurait fait le candidat de la France Insoumise dans des circonstances similaires. « Je ne sais pas, il faut lui poser la question. Mais ce que je peux vous dire c’est que les forces politiques qui soutiennent Jean-Luc Mélenchon, sont, de façon récurrente, présentes dans des meetings qui contestent le régime d’Erdogan ».

Clémentine Autain: "je ne crois pas que l'Etat d'urgence nous aide à lutter contre le terrorisme"
00:50

Clémentine Autain a également estimé que l’état d’urgence « n’aidait pas à lutter contre le terrorisme ». « Ce dont nous avons besoin, c’est d’investir dans le renseignement, ça suppose de l’humain (…) L’état d’urgence est utilisé pour pénaliser les mouvements sociaux » (…) La lutte contre le terrorisme, c’est sur le terrain, c’est de l’humain, c’est du partage des expériences des familles qui sont en souffrance et qui voient leurs enfants dériver. Comment on arrive à les protéger ? Comment on arrive à empêcher leur départ ? C’est sur ça qu’il faut travailler, finement ».

Partager cet article

Dans la même thématique

Clémentine Autain : « la France devrait avoir une parole ferme contre le régime d’Erdogan »
3min

Politique

« L’humour est de gauche » selon l’humoriste belge Alex Vizorek

C’est l'un des Belges les plus connus de la scène humoristique francophone. Passé par France Inter, il officie désormais à RTL. Comment un humoriste est-il passé d’un public à l’autre ? Comment faire indifféremment rire un public de droite et de gauche ? Cette semaine, Alex Vizorek est l’invité de Rebecca Fitoussi dans l’émission Un monde, un regard.

Le

Clémentine Autain : « la France devrait avoir une parole ferme contre le régime d’Erdogan »
3min

Politique

Parlement européen : « la droite traditionnelle pro-européenne joue avec l’extrême droite » pour Javier Moreno Sanchez   

« Un discours ferme et rassembleur ». Pour la députée centriste du groupe Renew, Fabienne Keller, les propos tenus par Ursula von der Leyen sont « absolument essentiels en ce moment historique où nous sommes en tension maximum avec Vladimir Poutine ». La présidente de l’exécutif européen a en effet annoncé une esquisse de nouvelles sanctions contre la Russie. Dans ce contexte, l’eurodéputée française estime que « la défense que l’on n’a pas voulue dans les années 50, s’impose à nous » désormais.   « C’est un peu tard mais elle commence à réagir »   Concernant le conflit israélo-palestinien, l’eurodéputé espagnol Javier Moreno Sanchez espère que qu’Ursula von der Leyen ira plus loin dans la condamnation des actes commis par l’Etat hébreu. « Ce que nous lui demandons, c’est qu’elle agisse avec la même fermeté dans les deux guerres qu’on a à nos portes ». A la surprise générale, la présidente de la Commission a annoncé vouloir suspendre une partie de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, mais pour le social-démocrate, c’est l’ensemble de ce texte qui doit remis en cause.     Mais pour l’eurodéputé espagnol, l’urgence est de ne pas revenir sur les grands textes des précédentes mandatures de la Commission. Qu’il s’agisse du pacte migratoire ou des mesures écologiques, « il ne faut pas qu’Ursula von der Leyen démonte les propositions qu’elle a faites (…) on ne savait pas que la droite traditionnelle pro-européenne allait jouer avec l’extrême droite ».  « Ce n’est pas une Europe sociale, mais une Europe militariste »   Le groupe des Conservateurs et réformistes est nettement plus critique vis-à-vis du grand oral de la présidente de la commission. L’élu roumain Gheorghe Piperea souhaite la démission de la commissaire allemande. En juillet, il faisait déjà partie de ceux qui avait voté une motion de censure à l’encontre de cette dernière. Pour cet eurodéputé conservateur l’Union européenne nourrirait le conflit ukrainien en multipliant ses aides, notamment militaires. Ce député a par ailleurs dénoncé l’accord commercial conclu « sur un terrain de golf en Ecosse » entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, le qualifiant « d’échec ».    Retrouver l’intégralité de l’émission en intégralité ici  

Le

Avis d’arret de travail Illustration
9min

Politique

Report de congés pour cause d’arrêt maladie : la délégation aux entreprises du Sénat saisit Sébastien Lecornu face à une décision « terrible » pour les PME

« Je saisis par courrier le premier ministre pour qu’une action au sommet de l’Etat soit engagée dans les plus brefs délais auprès des instances européennes », annonce à publicsenat.fr le président de la délégation aux entreprises du Sénat, le sénateur LR Olivier Rietmann, alors qu’un salarié malade pendant ses vacances pourra reporter ses congés, selon une décision de la Cour de cassation.

Le