Code du travail: LFI veut « utiliser les 4 jours » restant avant le 1er tour

Code du travail: LFI veut « utiliser les 4 jours » restant avant le 1er tour

La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon souhaite "utiliser les quatre jours" restant avant le premier tour des législatives...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon souhaite "utiliser les quatre jours" restant avant le premier tour des législatives pour contester la réforme du code du travail annoncée par le gouvernement et encourager les électeurs à ne pas "donner les pleins pouvoirs" à Emmanuel Macron.

"Salaires, durée du travail et existence même du CDI... Tous ces éléments vont être piétinés par le gouvernement et sa politique via ordonnances", a exposé mercredi Bastien Lachaud, directeur de la campagne législatives de LFI devant la presse.

Il a estimé que le mouvement créé par Jean-Luc Mélenchon était "la seule force présente sur l'ensemble du territoire qui s'oppose franchement à ce projet".

Concrètement, le mouvement va envoyer à tous ses candidats "des argumentaires et des idées d'actions pour faire connaître aux citoyens les intentions du gouvernement et les propositions" de L'Avenir en commun, le programme de LFI, a précisé Hélène Magdo, responsable de l'animation de la campagne.

Elle a regretté que les informations sur le projet du gouvernement concernant cette réforme du code du Travail fuitent "une semaine avant l'élection". "C'est aussi une façon de couper toute forme de débat", a-t-elle estimé, critiquant la méthode du passage par ordonnances, "en plein processus démocratique pour élire un Parlement".

Parallèlement le "Discord insoumis", une communauté de bénévoles soutenant LFI, a élaboré trois sites internet distincts avec l'objectif de "décrypter le système Macron".

Le premier analyse le programme du nouveau président, en décrivant et en qualifiant chaque mesure - "méfiance!", "insuffisant!", "c'est l'arnaque", etc. - et leur oppose les mesures préconisées sur le même sujet par l'Avenir en commun. Le second entend démonter la "tambouille électorale" actuelle, où d'anciens membres du parti socialiste ou des Républicains sont investis ou soutenus par En Marche !.

Le troisième dissèque les parcours de candidats de la République en marche aux législatives, pointant les potentiels conflits d'intérêt ou les contradictions. Sont ainsi pointés d'anciens conseillers en cabinet ministériel, d'anciens responsables de grands groupes ou encore par exemple une candidate s'étant ouvertement prononcée contre le mariage pour tous.

Dans la même thématique

SIPA_01112686_000045
4min

Politique

Pourquoi commémore-t-on l’abolition de l’esclavage le 10 mai en Métropole ?

Depuis 2006, le 10 mai est la date de la journée nationale officielle de commémoration des mémoires de la traite négrière, de l’esclavage et de leurs abolitions. Une cérémonie à laquelle participe le président de la République ou le Premier ministre. Dans les territoires d’Outre-mer, les commémorations ont lieu à d’autres dates. Explications.

Le

Code du travail: LFI veut « utiliser les 4 jours » restant avant le 1er tour
6min

Politique

Agences de l’état : Laurent Marcangeli ne veut pas fixer d’objectif chiffré pour éviter la « formation d’anticorps »

Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences de l’Etat, Laurent Marcangeli est revenu sur la méthode du gouvernement pour « simplifier » l’écosystème des agences et opérateurs de l’Etat. Les plans ministériels devraient être finalisés à la mi-juin et ce travail pourrait donner lieu à un projet de loi, voire une proposition de loi, a annoncé le ministre de la Fonction publique.

Le

Code du travail: LFI veut « utiliser les 4 jours » restant avant le 1er tour
7min

Politique

Présidence des LR : Laurent Wauquiez cible le « en même temps » de Bruno Retailleau

A 10 jours de l’élection du président des Républicains, Laurent Wauquiez laboure les terres de la droite pour aller chercher une victoire face au favori, Bruno Retailleau. Ce mercredi, dans un restaurant du XVe arrondissement de Paris, le chef de file des députés de droite a présenté sa candidature « de rupture » avec le pouvoir en place. Membre du gouvernement, l’élection de Bruno Retailleau à la tête des LR ferait prendre le risque, selon lui, d’une dilution de la droite dans le macronisme.

Le