Collaborateur violent de Macron: des « sanctions » prises pour un comportement « inacceptable »
Le secrétaire d'Etat à la Cohésion des Territoires Julien Denormandie a indiqué jeudi que des sanctions avaient été prises face...

Collaborateur violent de Macron: des « sanctions » prises pour un comportement « inacceptable »

Le secrétaire d'Etat à la Cohésion des Territoires Julien Denormandie a indiqué jeudi que des sanctions avaient été prises face...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le secrétaire d'Etat à la Cohésion des Territoires Julien Denormandie a indiqué jeudi que des sanctions avaient été prises face au comportement "inacceptable" d'un collaborateur d'Emmanuel Macron, suspendu de ses fonctions pour deux semaines après avoir agressé un manifestant à Paris le 1er-Mai.

"Une personne a eu un comportement inacceptable des sanctions ont été prises. Elles ont été prises immédiatement, (...) à savoir une mise à pied et un changement de fonctions", a expliqué M. Denormandie interrogé sur France Inter.

Selon un article du Monde, accompagné d'une vidéo, Alexandre Benalla, un proche collaborateur d'Emmanuel Macron, responsable de sa sécurité durant la campagne présidentielle, s'en est pris à un jeune homme à terre pendant une manifestation place de la Contrescarpe.

Julien Denormandie n'a pas précisé l'identité de la personne sanctionnée, indiquant seulement qu'il s'agissait d'un "chargé de mission invité en tant qu'observateur dans les manifestations du 1er-Mai".

Richard Ferrand, le chef de file des députés LREM, a fait valoir sur LCI que face à ce "comportement inapproprié", "immédiatement une sanction a été prise". "Donc un fait est dénoncé, une sanction est prise", a-t-il résumé.

"Je ne suis pas commentateur de faits divers", a-t-il ajouté alors qu'on lui demandait si ces sanctions lui paraissaient suffisantes. "Je ne suis pas juge, laissez les choses être mises au clair et les autorités compétentes prendront leur décisions", a-t-il ajouté.

Il a assuré que l'homme filmé, identifié comme Alexandre Benalla, "n'est pas un proche collaborateur (d'Emmanuel Macron), c'est quelqu'un qui était chargé notamment de la sécurité du président de la République pendant la campagne électorale et ensuite il a intégré les services de l'Elysée".

L'affaire a-t-elle été étouffée ? "Ce n'est pas le genre de la maison", a assuré M. Ferrand, qui s'est aussi dit "surpris car c'est un homme dont (il) conna(ît) la placidité autant qu('il a) pu en juger pendant la campagne".

Selon Patrick Strzoda, directeur de cabinet d'Emmanuel Macron cité par le Monde, M. Benalla a reconnu être l'homme mis en cause.

Une suspension temporaire du 4 au 19 mai lui a été infligée, indique le quotidien et il occupe désormais un poste administratif pour la sécurité d'évènements organisés à l'Elysée.

Plusieurs responsables politiques ont rapidement demandé que M. Benalla soit démis de ses fonctions et/ou poursuivi.

Partager cet article

Dans la même thématique

Collaborateur violent de Macron: des « sanctions » prises pour un comportement « inacceptable »
3min

Politique

« C'est 50.000 euros de manque à gagner » : un an après les Jeux, ce para-sportif dénonce le départ de ses sponsors

Un an après, quel est l’héritage des Jeux olympiques et paralympiques ? Inclusion, transports, infrastructures, sponsors… pour Sofyane Mehiaoui, joueur de basket fauteuil qui a représenté la France, si l’accès à la nouvelle Adidas Arena porte de Clignancourt à Paris est un vrai bénéfice, le départ de ses sponsors révèle le manque d’engagement durable des marques auprès de parasportifs. Il témoigne dans l'émission Dialogue Citoyen, présenté par Quentin Calmet.

Le

Collaborateur violent de Macron: des « sanctions » prises pour un comportement « inacceptable »
6min

Politique

Agences de l’État, qui veut gagner des milliards ? 

La ministre des Comptes publics propose de supprimer un tiers des agences de l'État pour faire deux à trois milliards d’économies. Seulement, pour en rayer de la liste, encore faudrait-il savoir combien il en existe…Une commission d'enquête sur les missions des agences de l’État s’est plongée dans cette grande nébuleuse administrative. ARS, France Travail, OFB, CNRS, ADEME, ANCT, des agences, il y en a pour tous et partout ! Mais “faire du ménage” dans ce paysage bureaucratique touffu rapportera-t-il vraiment les milliards annoncés par le gouvernement et tant espérés par la droite ? Immersion dans les coulisses de nos politiques publiques…

Le

President Emmanuel Macron Visits the 55th Paris Air Show at Le Bourget
7min

Politique

Budget 2026 : « Emmanuel Macron a une influence, mais ce n’est pas le Président qui tient la plume »

Le chef de l’Etat reçoit lundi plusieurs ministres pour parler du budget. « Il est normal qu’il y ait un échange eu égard à l’effort de réarmement qui est nécessaire », explique l’entourage d’Emmanuel Macron. « Il laisse le gouvernement décider », souligne le macroniste François Patriat, mais le Président rappelle aussi « les principes » auxquels il tient.

Le

Bruno Retailleau public meeting at Docks 40 in Lyon.
5min

Politique

Tribune de LR sur les énergies renouvelables : « La droite essaye de construire son discours sur l’écologie dans une réaffirmation du clivage gauche/ droite »

Après la publication d’une tribune sur le financement des énergies renouvelables, le parti de Bruno Retailleau s’est retrouvé sous le feu des critiques. Pourtant, en produisant un discours sur l’opposition aux normes écologiques, LR semble revitaliser le clivage entre la gauche et la droite.

Le