Collectivités locales: les dépenses devront baisser de 13 milliards d’euros d’ici 2022

Collectivités locales: les dépenses devront baisser de 13 milliards d’euros d’ici 2022

Les collectivités locales devront réduire leurs dépenses de 13 milliards d'euros d'ici 2022, a annoncé lundi le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin, soit trois milliards de plus que prévu par le programme de campagne d'Emmanuel Macron.
Public Sénat

Temps de lecture :

1 min

Publié le

Mis à jour le

Les collectivités locales devront réduire leurs dépenses de 13 milliards d'euros d'ici 2022, a annoncé lundi le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin, soit trois milliards de plus que prévu par le programme de campagne d'Emmanuel Macron.

Le ministre, cité par son entourage, a annoncé ce nouvel objectif devant les représentants d'élus locaux, réunis à huis clos pour une "instance de dialogue" avec le gouvernement, dans le cadre de la première Conférence des territoires organisée au Sénat.

"Le volume d'économies des dépenses publiques locales doit être de 13 milliards sur le mandat", a-t-il précisé.

Le Premier ministre Edouard Philippe avait déjà annoncé lundi matin, en ouvrant la conférence, que l'effort budgétaire des collectivités (régions, départements, communes, etc.) serait "globalement important".

Des sources gouvernementales avaient alors indiqué que la fourchette retenue était de "10 à 13" milliards, mais M. Darmanin a finalement annoncé le seul montant de 13 milliards.

Emmanuel Macron doit à son tour s'exprimer devant les élus vers 15H15, pour la première réunion de cette conférence semestrielle, qui se veut comme l'organe de concertation entre l'exécutif et les collectivités.

Dans la même thématique

Strasbourg :  public meeting ahead of the European elections-Place Publique- Parti Socialiste
6min

Politique

Européennes 2024 : après le 1er mai, la bataille pour l’hégémonie à gauche se durcit

Quelques mois après la fin de la Nupes, la prise à partie de Raphaël Gluckmann tête de liste socialiste-Place Publique lors d’un rassemblement du 1er mai à Saint-Etienne, relance le débat sur l’existence de « deux gauches irréconciliables ». Entre stratégie électorale et concurrence pour l’électorat de gauche, l’union semble plus lointaine que jamais.

Le