Collectivités locales, réforme des retraites, migrants: les temps forts de l’interview de Xavier Bertrand
À l’occasion de la 12ème édition du « World Forum for a Responsible Economy » du 16 au 18 octobre à Lille, Xavier Bertrand est l’invité de Public Sénat en direct ce mardi de 7h30 à 8h30 pour un « Territoires d’Infos » spécial présenté par Cyril Viguier en partenariat avec la Presse Quotidienne Régionale, les télés locales de France et Les Indés Radios.

Collectivités locales, réforme des retraites, migrants: les temps forts de l’interview de Xavier Bertrand

À l’occasion de la 12ème édition du « World Forum for a Responsible Economy » du 16 au 18 octobre à Lille, Xavier Bertrand est l’invité de Public Sénat en direct ce mardi de 7h30 à 8h30 pour un « Territoires d’Infos » spécial présenté par Cyril Viguier en partenariat avec la Presse Quotidienne Régionale, les télés locales de France et Les Indés Radios.
Public Sénat

Temps de lecture :

5 min

Publié le

Mis à jour le

Le Président de la Région Hauts-de-France s’exprimera dans un premier temps sur les grands enjeux de la région Hauts-de-France (économie, emploi, chômage, transports, innovation...) avant d’aborder les questions de politique nationale.

8h28. Migrants : Le président de la République et le gouvernement « ne prennent la mesure de ce qui est en train de se passer »

Migrants : Le président de la République et le gouvernement « ne prennent la mesure de ce qui est en train de se passer », réagit Xavier Bertrand
01:05

« Sur les questions régaliennes, on ne sent pas le chef de l’État, on ne sent pas le gouvernement. Ils ne prennent la mesure de ce qui est en train de se passer », a déploré Xavier Bertrand, qui « ne sait pas » ce que « le en même temps veut dire ».

Le président de la région Hauts-de-France a revanche salué l’action de Bernard Cazeneuve place Beauvau. « Je ne suis pas socialiste, mais au nom de l’intérêt général, on a bossé ensemble et on a obtenu des résultats », a-t-il salué, faisant référence à l’évacuation de la Jungle de Calais.

Xavier Bertrand s’est également prononcé contre un accueil de l’Aquarius. « Il ne faut pas faire de confusion avec les migrants économiques », a-t-il mis en garde. « On ne mégote pas avec le droit d’asile ».

8h23. Xavier Bertrand propose de « relever de deux mois l’âge légal du départ à la retraite »

Xavier Bertrand propose de « relever de deux mois l’âge légal du départ à la retraite »
01:15

Alors que le gouvernement prépare une vaste réforme du système de retraites, Xavier Bertrand note « qu’une inquiétude est en train de naître chez beaucoup de retraités », après la hausse de la CSG et les baisses des pensions. « Mon rôle n’est pas de dépeindre une situation mais de proposer des solutions. Plutôt que de faire les poches, il y a une autre possibilité, si on relevait de deux mois l’âge légal du départ à la retraite (…) vous n’avez plus besoin de demander cet effort aux retraités » a-t-il estimé.

8h13. Xavier Bertrand n’est « pas raccord » avec la politique du gouvernement

Xavier Bertrand n’est « pas raccord » avec la politique du gouvernement
01:34

Non, il n’a pas reçu d’appel pour un éventuel poste dans le futur gouvernement. « Sérieusement, ils savent à quoi s’attendre », met au point Xavier Bertrand. « Ma mission elle n’est pas terminée ici et puis je ne suis pas raccord avec cette politique ».

Il estime que cette politique, qui « l’inquiète beaucoup » a « fait du mal à beaucoup de gens de la région », notamment les retraités et les salariés. « Ceux qui sont en contrat aidé qui se sont retrouvés quasiment du jour au lendemain au chômage », dénonce-t-il. « Cela fait des économies sur le papier qui ont permis de financer une bonne partie de la suppression de l’ISF. Vous pouvez faire des choix, mais s’ils ne sont pas justes, les gens ne les acceptent pas », avertit-il.

8h05. Décentralisation : Xavier Bertrand demande « un grenelle des territoires »

Décentralisation: Xavier Bertrand demande « un grenelle des territoires »
01:23

Xavier Bertrand va rencontrer Emmanuel Macron cette semaine pour évoquer l’avenir de son territoire. Il souhaite « qu’une nouvelle étape de la décentralisation » voit le jour entre les collectivités et l’État. « Si on veut vraiment avancer, il faut une forme de grenelle des territoires. C'est-à-dire qu’on nous enferme dans une pièce et qu’on sorte qu’une fois qu’on aura trouvé une solution. Il faut faire un peu de la coconstruction (…) Vous ne pouvez pas non plus faire uniquement faire qu’avec les régions, en oubliant les départements, en oubliant les communes (…) Il y a une nouvelle méthode qui est à inventer ».

07h53. Canal Seine-Nord : Xavier Bertrand fustige l’État, et la « haute technostructure » qui a « flingué » le projet

Canal Seine-Nord : Xavier Bertrand fustige la « haute technostructure » qui a « flingué » le projet
03:43

Convaincu qu’il deviendra une réalité, Xavier Bertrand croit au canal Seine-Nord. « Parce qu’on en train de retirer le volant à l’État », se félicite-t-il. « L’État – pardon la haute technostructure – n’y croit pas parce qu’elle trouve que quasiment 5 milliards d’euros pour faire passer des péniches, ça ne sert à rien. Mais ils sont complètement mabouls […] La haute technostructure l’a flingué », a vitupéré le président de région, qui estime que ce projet d'aménagement, sur lequel se sont engagés trois présidents de la République, générera 20 000 à 30 000 emplois.

Depuis que les collectivités locales pilotent le projet, le dossier du canal reprend des couleurs estime-t-il. « J’ai repris moi-même la présidence du conseil de surveillance de la société de projet et ça avance ».

7h32. Inondations : « Il faut qu’on ait une autre culture de la prévention »

Xavier Bertrand: « Il faut qu’on ait une culture de la prévention »
02:27

Le président de la région Hauts-de-France a bien évidemment réagi aux intempéries qui ont frappé l’Aude ce week-end. Xavier Bertrand qui considère « que ce n’est pas le temps de la polémique » a souhaité évoquer « la façon dont les pouvoirs publics se préparent. Je pense qu’il faut qu’on ait, en France, une autre culture de la prévention (…) Où là, les régions, les collectivités locales, on peut prendre notre part (…) C’est une culture de la prévention qui peut être faite par les ministères en lien avec les collectivités locales ».

Partager cet article

Dans la même thématique

Collectivités locales, réforme des retraites, migrants: les temps forts de l’interview de Xavier Bertrand
4min

Politique

Rencontre entre le PS et Sébastien Lecornu : « Quand on a 39 ans, je crois qu'on n'a pas intérêt à être censuré au bout de 15 jours », lance Patrick Kanner

Le nouveau Premier ministre, Sébastien Lecornu, poursuit ses concertations après sa nomination à Matignon. Il rencontrera mercredi plusieurs partis de gauche, dont le Parti socialiste. « Il aura devant lui une opposition déterminée à obtenir des victoires pour les Français », promet le président du groupe socialiste au Sénat, Patrick Kanner, ce mardi 16 septembre.

Le

Collectivités locales, réforme des retraites, migrants: les temps forts de l’interview de Xavier Bertrand
9min

Politique

Budget : l’unité entre le PS et Les Ecologistes mise à mal par les discussions avec Sébastien Lecornu ?

Au moment où vont s’engager les discussions avec le premier ministre, Marine Tondelier, patronne des Ecologistes, marque sa différence avec le PS, se prononçant déjà pour le départ de Sébastien Lecornu. « On a notre stratégie et le PS a la sienne », assume le sénateur écolo Thomas Dossus. Elle veut « être au centre de la gauche », entre LFI et le PS, mais « il ne faut pas faire de grand écart qui fasse mal aux adducteurs », met-on en garde au PS…

Le

SIPA_01212671_000009
7min

Politique

Supprimer les avantages des anciens Premiers ministres : la mesure déjà adoptée au Sénat contre l’avis du gouvernement

Pour illustrer « la rupture » promise lors de son entrée en fonction, Sébastien Lecornu a indiqué vouloir supprimer les derniers avantages « à vie » qui sont encore accordés aux anciens membres du gouvernement. Un amendement en ce sens avait été adopté en janvier dernier lors de l’examen du budget 2025. Il allait plus loin et visait aussi les avantages des anciens présidents de la République. François Bayrou n’y était pas favorable et la mesure n’avait pas survécu à la navette parlementaire.

Le