Concentration des médias : Roselyne Bachelot plaide pour des « instruments de régulation puissants »

Concentration des médias : Roselyne Bachelot plaide pour des « instruments de régulation puissants »

Aux questions d’actualité du gouvernement du Sénat, la ministre de la Culture a été interpellée sur le phénomène de concentration des médias. Roselyne Bachelot a indiqué qu’elle allait proposer des outils de régulation publique. 
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

« Mme la ministre, qu’avez-vous fait pour respecter l’engagement d’Emmanuel Macron en 2017 de protéger l’indépendance éditoriale des médias ? Qu’avez-vous fait pour limiter la concentration des médias qui est une condition essentielle pour un débat public et une démocratie apaisée ? », a interrogé la sénatrice, membre du groupe écologiste, Sophie Taillé-Polian aux questions d’actualité au gouvernement.

Une question qui s’adressait à la ministre de la Culture Roselyne Bachelot, dans le contexte de la fusion entre TF1 et M6 et de la reprise en main d’Europe 1, du JDD et de Paris Match par le groupe Vivendi du milliardaire, Vincent Bolloré. « Nous avons besoin de champions nationaux forts pour pouvoir investir massivement dans la création à la fois française et Européenne. Mais ces phénomènes doivent se dérouler dans le respect des pluralismes et de la diversité de l’offre qui sont d’ailleurs garanties par la Constitution », a rappelé, la ministre de la Culture, Roselyne Bachelot.

Toutefois, la ministre a reconnu « que les textes qui assurent cette régulation sont des textes déjà anciens et qui présentent des lacunes. Puisque pour ce qui concerne l’audiovisuel, ça ne concerne que la diffusion hertzienne, et pour l’édition, ça ne concerne que l’édition papier […] C’est la raison pour laquelle, avec le ministre de l’Economie, nous avons mandaté nos deux inspections respectives pour à la fois dresser un diagnostic, et proposer des outils de régulation publique […] Je peux vous affirmer que nous sommes extrêmement attachés à nous doter d’instruments de régulation puissants pour faire face […] au phénomène de concentration verticale », a indiqué Roselyne Bachelot.

>> Lire notre article: Lutte contre le piratage audiovisuel et numérique : dernier feu vert du Sénat

 

Dans la même thématique

SIPA_01112686_000045
4min

Politique

Pourquoi commémore-t-on l’abolition de l’esclavage le 10 mai en Métropole ?

Depuis 2006, le 10 mai est la date de la journée nationale officielle de commémoration des mémoires de la traite négrière, de l’esclavage et de leurs abolitions. Une cérémonie à laquelle participe le président de la République ou le Premier ministre. Dans les territoires d’Outre-mer, les commémorations ont lieu à d’autres dates. Explications.

Le

Concentration des médias : Roselyne Bachelot plaide pour des « instruments de régulation puissants »
6min

Politique

Agences de l’état : Laurent Marcangeli ne veut pas fixer d’objectif chiffré pour éviter la « formation d’anticorps »

Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences de l’Etat, Laurent Marcangeli est revenu sur la méthode du gouvernement pour « simplifier » l’écosystème des agences et opérateurs de l’Etat. Les plans ministériels devraient être finalisés à la mi-juin et ce travail pourrait donner lieu à un projet de loi, voire une proposition de loi, a annoncé le ministre de la Fonction publique.

Le

Concentration des médias : Roselyne Bachelot plaide pour des « instruments de régulation puissants »
7min

Politique

Présidence des LR : Laurent Wauquiez cible le « en même temps » de Bruno Retailleau

A 10 jours de l’élection du président des Républicains, Laurent Wauquiez laboure les terres de la droite pour aller chercher une victoire face au favori, Bruno Retailleau. Ce mercredi, dans un restaurant du XVe arrondissement de Paris, le chef de file des députés de droite a présenté sa candidature « de rupture » avec le pouvoir en place. Membre du gouvernement, l’élection de Bruno Retailleau à la tête des LR ferait prendre le risque, selon lui, d’une dilution de la droite dans le macronisme.

Le