Conférence de financement : Olivier Véran « croit profondément à la démocratie sociale »
À l’issue de ses premières questions d’actualité au gouvernement du Sénat, le nouveau ministre des Solidarités et de la Santé, Olivier Véran, s’est dit optimiste sur l’aboutissement de la conférence de financement, même si la CGT vient de claquer la porte. « Ça a toujours fonctionné comme ça depuis 1945 et la création de la Sécurité Sociale » rappelle-t-il.

Conférence de financement : Olivier Véran « croit profondément à la démocratie sociale »

À l’issue de ses premières questions d’actualité au gouvernement du Sénat, le nouveau ministre des Solidarités et de la Santé, Olivier Véran, s’est dit optimiste sur l’aboutissement de la conférence de financement, même si la CGT vient de claquer la porte. « Ça a toujours fonctionné comme ça depuis 1945 et la création de la Sécurité Sociale » rappelle-t-il.
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Pour son baptême du feu au Sénat, Olivier Véran a dû essuyer les critiques des parlementaires sur le départ de sa prédécesseure, Agnès Buzyn. « Ce n’est pas Agnès Buzyn qui a été critiquée mais le fait qu’elle soit partie. Signe qu’elle était appréciée, signe que la politique qu’elle a menée depuis 3 ans était appréciée par l’ensemble de la représentation nationale » a-t-il noté « sans être taquin ».

À la tête du ministère des Solidarités et de la Santé depuis trois jours, le nouveau ministre s’est « dit prêt et préparé à cette mission » en énumérant tous les dossiers qui incombent désormais à sa charge.

Alors que la CGT annonce, ce mercredi, qu’elle quitte la conférence de financement de la réforme des retraites, pour Olivier Véran, pas question d’y voir un mauvais signe. « Je crois profondément à la démocratie sociale qui chemine parallèlement à la démocratie parlementaire » (…) « Ça a toujours fonctionné comme ça depuis 1945 et la création de la Sécurité Sociale. Tout a toujours reposé sur les négociations entre les différents partenaires sociaux. Un partenaire social claque la porte et décide de partir. La porte était à peine entrouverte que la porte était déjà claquée. L’ensemble de la représentation des syndicats est aujourd’hui concentré sur le travail qui lui a été confié : trouver le bon moyen pour pouvoir financer un système des retraites qui aujourd’hui est déséquilibré » a-t-il résumé avant de promettre « que la réforme portait en elle de nombreux acquis sociaux ». 

 

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