Congrès : « Ce quinquennat doit réussir », espère Vincent Capo-Canellas

Congrès : « Ce quinquennat doit réussir », espère Vincent Capo-Canellas

Dans son discours, le vice-président du groupe UDI-UC du Sénat, Vincent Capo-Canellas, a souligné les nombreux points de convergence entre la feuille de route tracée par Emmanuel Macron et celle de sa famille politique. « Le groupe soutiendra largement l’action de réforme du gouvernement », a annoncé le sénateur.
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Sixième orateur à s’exprimer devant le Congrès, le centriste Vincent Capo-Canellas, vice-président du groupe UDI-UC au Sénat a d’abord cité Simone Veil, « l’européenne et la réformatrice », qui s’est éteinte vendredi. Un personnage politique qui « résonne tout particulièrement aujourd’hui », a commenté le sénateur de Seine-Saint-Denis, en multipliant les analogies implicites avec le chef de l’État.

De l’ancienne ministre de la Santé, « je retiendrai l’ardente obligation de dépasser les conformismes : je pense à la coupure artificielle entre les Français, ces deux camps qui s’affrontent et stérilisent le débat », a déclaré Vincent Capo-Canellas, avant de former un vœu de réussite pour le gouvernement :

« Nous sommes sans équivoque face à un moment-clé, après tant de tergiversations. Ce quinquennat doit réussir, ce doit être enfin un quinquennat utile. Nous devons franchir ensemble ce pas décisif que nos voisins européens ont su franchir : bâtir un socle de réformes. »

Trouver des « majorités d’idées » au Sénat

Anticipant le discours de politique générale, le sénateur s’est exprimé devant le Premier ministre, resté dans l’hémicycle de l’aile du Midi : « le groupe UDI-UC est heureux que soyez là. Il soutiendra largement l’action de réforme du gouvernement. Nous aurons sans doute au Sénat à trouver dans les semaines qui viennent et même au-delà des majorités d’idées. »

Politique de redressement budgétaire, engagement européen, Vincent Capo-Canellas a salué la déclaration du président, tout en prévenant qu’il restera des points de « débat ». L’autonomie financière des collectivités locales en sera un, et notamment la question de l’exonération de la taxe d’habitation.

« Exigeants sur la défense du parlementarisme »

Au chapitre des réformes institutionnelles, la vigilance est aussi de mise :

« Nous serons exigeants sur la défense du parlementarisme, sur la démocratie locale, qui ne doivent pas être mis en cause comme une facilité offerte à l’opinion, quand même bien nous devons, nous le savons, améliorer l’efficacité de nos travaux ».

Sur l’introduction d’une dose de proportionnelle, le vice-président du groupe UDI-UC a validé la proposition. « Nous ne pouvons que saluer le cap pris par l’exécutif, notre groupe participera autant que possible à identifier le nécessaire et éternel compromis entre gouvernabilité et représentativité ». Se disant aussi « favorable à la réduction du nombre de parlementaires », il souligne que la question du nombre « ne doit pas être l’arbre qui cache la forêt ».

De la même manière qu’il a débuté son discours, le sénateur a terminé sur une autre citation. « Il s’agit pour une fois de faire mentir Raymon Aron qui disait que la France faisait de temps en temps une révolution mais jamais de réformes. Aujourd’hui, la vraie révolution est de réussir les réformes. »

Dans la même thématique

Congrès : « Ce quinquennat doit réussir », espère Vincent Capo-Canellas
6min

Politique

Agences de l’état : Laurent Marcangeli ne veut pas fixer d’objectif chiffré pour éviter la « formation d’anticorps »

Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences de l’Etat, Laurent Marcangeli est revenu sur la méthode du gouvernement pour « simplifier » l’écosystème des agences et opérateurs de l’Etat. Les plans ministériels devraient être finalisés à la mi-juin et ce travail pourrait donner lieu à un projet de loi, voire une proposition de loi, a annoncé le ministre de la Fonction publique.

Le

Congrès : « Ce quinquennat doit réussir », espère Vincent Capo-Canellas
7min

Politique

Présidence des LR : Laurent Wauquiez cible le « en même temps » de Bruno Retailleau

A 10 jours de l’élection du président des Républicains, Laurent Wauquiez laboure les terres de la droite pour aller chercher une victoire face au favori, Bruno Retailleau. Ce mercredi, dans un restaurant du XVe arrondissement de Paris, le chef de file des députés de droite a présenté sa candidature « de rupture » avec le pouvoir en place. Membre du gouvernement, l’élection de Bruno Retailleau à la tête des LR ferait prendre le risque, selon lui, d’une dilution de la droite dans le macronisme.

Le